Malgré les efforts du Président Patrice TALON contre la mafia foncière à travers la mise en place d'un Tribunal spécial, il s'observe encore de ses pratiques répréhensibles chez une catégorie sociale. Défiant ainsi les réformes en la matière, cette bande de criminels est spécialisée dans le vol des parcelles. 

De même, elle les arrache aux propriétaires légitimes...Le tout par des manigances teintées de menaces de mort, de violence et voie de fait, de coups et blessures volontaires sur fond de pratiques occultes. Mais il faut bien préciser que si ça leur marche, c'est grâce à la complicité de certaines autorités politico- administratives. Et c'est malheureusement le cas qui creve l'oeil actuellement à Tori Avamè quartier Agbégbé. 

En effet deux propriétaires de sexe féminin et d'un âge un peu avancé en sont victimes. Depuis plus de 10 ans, elles subissent le diktat de ces escrocs qui les traînent injustement devant les tribunaux. C'est dans l'objectif surtout de les torturer moralement histoire de finir par les fragiliser pour in fine les déposséder de leurs domaines. 

Biens acquis au prix de nombreuses années de sacrifices, confie une d'entre elles. Et puisqu'elles sont analphabètes, les mafieux en profitent pour orchestrer toutes les manoeuvres sordides contre elles. Le hic est que toutes les tentatives de ces propriétaires victimes sont souvent vouées à l'échec à cause des relations dont se vantent les bandits. Même quand bien même les propriétaires sont en possession d'une décision de justice qui leur donne raison. 

Trop, c'est trop. Ces deux vieilles dames ont besoin d'assistance. Se débattant désespérément depuis plus de 10 ans des griffes de cette mafia, elles appellent à l'aide des autorités judiciaires. Pour cette raison, il faut que le président de la Cour des affaires domaniales, Victor FATINDE s'auto-saisisse pour que les présumés auteurs et complices répondent de leurs actes. Histoire de délivrer les deux pauvres vieilles dames qui vivent cette hantise. 

David DOLTAIRE
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