Depuis la nomination de Lionel TALON, fils du Chef de l'État Patrice TALON pour siéger au Conseil artistique de la nouvelle Agence  du Développement des Arts et de la Culture (ADAC), on assiste à une curieuse polémique sur fond de commentaires qui vont dans tous les sens. 

Dans le cadre des rencontres périodiques qu’il tient avec le bureau du Conseil National des Organisations des Artistes (CNOA), le Ministre du tourisme, de la culture et des arts a clarifié et mis fin à la polémique. Et puisque la proposition vient de lui, Jean-Michel ABIMBOLA a essayé d'apporter plus d'éléments de clarification. 

D'abord, il a situé le contexte de la création de l’agence. En effet, il en ressort que l’ADAC est la plus grande Agence, fruit des réformes impulsées par le Président Patrice TALON au profit de l’ensemble de l’écosystème du secteur des arts et de la culture. C'est pour en faire l’un des leviers majeurs du développement et du rayonnement du Bénin. 

Abordant l'organigramme, le ministre a rappelé quelques organes dont elle est dotée. Il y a un Conseil d’administration, une Direction générale et d’un Conseil artistique. Et c'est par rapport à ce dernier aspect que les  membres sont nommés. « Ce sont des personnalités ayant une expérience avérée dans leurs champs de compétence et qui mettent gracieusement leurs arts, leurs connaissances, leurs savoir-faire et leurs relationnels techniques à la disposition de l’Agence ». « Pas de salaire, pas de prime, pas de bureau de travail », a-t-il précisé. 

Abordant le côté avantage, il a fait savoir que ni Lionel TALON ni les dix autres membres qui composent le Conseil artistique de l’Agence de Développement des Arts et de la Culture ne bénéficient d’un quelconque avantage. D’après l’autorité ministérielle, aucun membre du Conseil artistique n’a de salaire, de prime, de bureau de travail encore moins un quelconque véhicule mis à sa disposition. 

S'agissant de leur mission, il a déclaré que « les membres du Conseil sont appelés à fournir un conseil ou à émettre un avis à l’attention du Directeur général, du Conseil administratif toute situation juridique ou tout fait de nature à laisser présumer un conflit d’intérêts à leur égard et, le cas échéant, s’abstiennent à la demande de l’organe concerné ». 

De Onze (11) membres au total, ils ont été nommés le 24 mai dernier. Voilà qui est censé mettre fin à cette polémique et commentaires critiques qui en découlent. 

David DOLTAIRE
#MediapartBénin, l'information en temps réel

Partager