L'actualité nigérienne fait état de la fermeture de 900 écoles. L'insécurité en est la cause. C'est dans le Tilabéri au Sud-ouest du Niger. Bien que ce nombre soit avancé par le ministère de l'éducation au cours d'une visite qui a eu lieu dans la région la fin du mois de mai, le gouvernement a rassuré de tout mettre en œuvre pour assurer la continuité pédagogique.
Les enseignants, pour leur part, réclament une sécurité renforcée pour pouvoir continuer à travailler. Cette région est souvent le théâtre d'attaques meurtrières des djihadistes. Si d'autres poches d'insécurité sont signalées dans les zones de Diffa, de Mardi et de Tahoua, c'est surtout à Tilabéri que des problèmes plus importants se posent contre la scolarité des élèves.
Selon les chiffres avancés par les autorités en charge de l'éducation 18% des élèves du primaire et du secondaire ne vont plus à l'école, soit 79.000 apprenants sur l'effectif de 438.000 au total dans toute la région. C'est des chiffres très importants reconnaît Ibrahim NATATOU malgré que l’État assure fait un redéploiement à travers des écoles d'accueil, des centre de regroupement ou des cantines d'urgence.
Dans la foulée, d'autres élèves abandonnent leur scolarité dans leur fuite, a expliqué le Secrétaire général du Syndicat national des enseignants. Les enseignants eux aussi ont peur, a ajouté Laouali ISSOUFOU. Ce dernier qui a demandé plus de patrouilles militaires. Un autre de réclamer un aménagement des programmes et emplois du temps dans les zones de conflit.
David DOLTAIRE
#MediapartBénin, l'information en temps réel