Le Président de la Cour de Répression des Infractions Économiques et du Terrorisme (CRIET), Edouard Cyriaque DOSSA, a animé en début du week-end une conférence publique. C'était, pour être exact, à l’Université d'Abomey-Calavi sur le thème : “Justice et extrémisme violent”. Il ressort de son intervention, certains faits préoccupants à propos du terrorisme. Il n'a pas manqué de souligner l’importance des lois en vigueur au Bénin pour lutter contre cette menace croissante. 

Selon lui, le Bénin compte actuellement 700 détenus pour des actes liés au terrorisme. Lesquels appartiennent à neuf nationalités différentes. Ce qui met en lumière l’ampleur de la menace et évoque la nécessité d’une réponse ferme. Une réponse surtout  coordonnée afin de faire efficacement  face à ce phénomène. 

Le conférencier a mis l'accent sur les deux lois régissant cette matière au Bénin. En effet, il y a le Code Pénal et la loi sur le numérique. Ces lois permettent de sanctionner les individus impliqués dans des activités terroristes et de prévenir les actes de violence extrémiste. Elles sont, à y voir de près, l’expression de l’engagement du gouvernement béninois. Il s'agit de  protéger ses citoyens et de maintenir la stabilité puis la sécurité du pays. 

Cette sortie de Edouard Cyriaque DOSSA, quoi qu'on dise, est une manière de sensibiliser le public sur les enjeux liés à l’extrémisme violent. De même, elle a mis en avant l’importance d’une justice efficace dans la lutte contre le terrorisme. 

Le Président de la CRIET, Monsieur Edouard Cyriaque DOSSA a profité de l'occasion pour notifier aux participants  l’engagement de son institution à poursuivre les auteurs d’actes terroristes et à garantir une justice équitable et impartiale aux coupables. 

Il a fait comprendre à l'occasion que la  présence d’un grand nombre de détenus pour terrorisme dans les prisons béninoises met en évidence la nécessité d’une coopération internationale renforcée pour faire face à cette menace transnationale. Car, les réseaux terroristes ne connaissent pas de frontières, et il est essentiel que les pays travaillent ensemble pour échanger des informations, coordonner leurs efforts et poursuivre les coupables. 

En réalité, c'était un moment de réflexion et de prise de conscience concernant l’importance de la justice contre l’extrémisme violent. Elle a également permis de comprendre que le Bénin doit rester toujours vigilant et déterminé dans sa lutte contre le phénomène. Et ceci, en utilisant les outils juridiques qu'il s'est donné pour prévenir, poursuivre et punir tout acte terroriste. 

David DOLTAIRE
#MediapartBénin, l'information en temps réel

Partager