Toujours à l'avant-garde des critiques et autres commentaires malveillants contre les actions du gouvernement, son Porte-parole a fait une démonstration pertinente appuyée d'exemples concrets sur la politique de limitation des naissances que prône le Président Patrice TALON. 

Une sortie du Secrétaire Général Adjoint du Gouvernement, Porte-parole du Gouvernement qui est normalement censée mettre un bémol dans la polémique suscitée à dessein par les détracteurs du pouvoir actuel sur la question... 

Lire ci-dessous la substance de l'exposé de Monsieur HOINGBÉDJI à ce sujet 

« Nous sommes un pays d’au moins 11.000.000 d’habitants. En 1979, nous étions 3.300.000. Nous avons donc connu un accroissement de la population de presque 200%, disons 176%. Vous avez des pays qui, il y a 40 ans étaient au même niveau de population que nous et qui aujourd’hui sont autour de 5 – 6 – 7 millions. Il y a un pays en Afrique de l’est qui compte aujourd’hui un peu plus de 40.000.000 d’habitants. Il était au même niveau qu’un pays occidental il y a 40 ans. Ce pays aujourd’hui compte 9,7 millions habitants. 

Sur ces observations, est-ce que hors toutes polémiques, hors toutes conjectures, on ne peut pas se poser la question de savoir : quelle est la politique de la population que nos pays africains déploient pour leur bien-être ? 

Quand vous voyez certains autres pays qui ont un niveau de vie donnée que nous apprécions et qui ont réussi à contenir leur dynamique de population dans des proportions qui permettent que les ressources du pays permettent d’adresser les besoins de l’ensemble de la population et de donner un minimum de qualité de vie à tout un chacun. Le débat est là et nous observons qu’au Bénin comme dans nombre de pays africains, si nous ne faisons rien, la dynamique de population peut devenir un handicap à la satisfaction optimale de certains de nos besoins fondamentaux. 

Je vous donne un exemple. Nous avons aujourd’hui un programme dédié à l’eau potable et nous allons atteindre le niveau de couverture intégrale d’ici 2025. Si nous faisons ça et que la dynamique de population est la même que celle qui s’observe jusqu’ici, peut-être qu'au bout de 10 ans, il y aura besoin encore de faire beaucoup d’investissements confortatifs alors que si nous la maîtrisions cette dynamique-là dans des proportions entendues, cela prendrait peut-être 20 ans ou 30 ans. Pendant ce temps, vous pouvez faire des investissements conséquents dans d’autres secteurs. Nous avons les cantines scolaires. Nous sommes passés de 1 milliard à 45 milliards pour ce programme et nous sommes à 75% de taux de couverture. 

Quand nous serons à 100%, si la dynamique est la même entre-temps, il y aurait un gap encore qui se serait créé et les prochains gouvernants auront le devoir de combler en faisant beaucoup plus d’efforts encore. Or quand on met en place les fondamentaux, on a posé les jalons de développement, normalement c’est un socle solide et après on fait du confortatif au fil du temps mais nous généralement en Afrique nous ne faisons pas de confortatif nous reprenons. 

Pour finir j’ai dit la dernière fois qu’il y a une commune du Bénin où en 1 an, on a fait plus de 20.000 enfants, ce qui représente un besoin de 400 salles de classe dans cinq ans quand ces enfants iront à l’école. Donc quand on évoque ces sujets-là, c’est une préoccupation majeure pour la République. On ne l’évoque pas pour le plaisir de l’évoquer ». 

David DOLTAIRE
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