Le gouvernement a été interpellé par l'Assemblée nationale sur l'incident dramatique de Dassa-Zoumè survenu le 29 janvier 2023. Elle a voulu savoir pourquoi les Sapeurs-pompiers étaient absents ce jour-là sur les lieux du drame. Pour s'expliquer, le Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité Publique, Alassane SEÏDOU était devant les députés le jeudi 04 mai 2023. 

Selon ses explications, l'absence tant déplorée des Sapeurs-pompiers en service au centre de secours de Dassa-Zoumè étaient due au manque de  moyens adéquats. Lesquels leur auraient permis de maîtriser le feu occasionné par la collision entre un bus de la compagnie Baobab et un camion. 

Un camion citerne d’incendie de capacité hydraulique de 1,5 m³ en maintenance, deux ambulances, deux motos dotées de trousses de secours et de 27 agents ». Il a avoué que « ce matériel est visiblement insuffisant pour maîtriser le feu au regard de son caractère violent, de sa complexité due à la nature des matières combustibles (gaz de climatisation, mousse vestiaire, matières plastiques, câblage électrique) ». 

Sur le volet retard des Sapeurs-pompiers sur les lieux du drame, le Ministre a fait savoir que l’alerte avait été donnée tardivement. Pour le fait que les populations n’ont pas informé les soldats du feu à temps. Et que ce sont les policiers qui l’ont fait à leur arrivée sur les lieux du drame « à 16 heures 25 minutes ». Plus jamais ça, avait dit le Chef de l'État. D'où il a impulsé des réformes visant à les doter progressivement de matériels modernes adéquats et améliorer la qualité de leur services désormais. 

David DOLTAIRE
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