L'édition 2023 de la fête du travail est célébrée dans une certaine tristesse. À cause de l'incendie qui s'est déclarée à l'École nationale des officiers de Toffo, une localité située dans le département de l'Atlantique. Si pour l'heure, l'origine de ce feu n'est pas encore connue, le bilan, selon les informations qui circulent ça et là, fait état de deux brûlés graves parmi les militaires. Les dégâts matériels, comme on peut déjà l'imaginer, seraient non négligeables. Le moins qu'on puisse retenir est, à en croire la toute première version du porte-parole de l'armée béninois joint au téléphone par la radio Bip, qu'il s’agit d’un « accident pyrotechnique ». 

Et quid des blessés? Ils « ont été évacués à l’hôpital pour une meilleure prise en charge ». Mieux, le porte-parole précise que cet incendie « n’est ni d’origine criminelle, ni du sabotage encore moins d’origine terroriste ». 

Certains témoins parlent de la promptitude des sapeurs-pompiers. Aux dernières nouvelles, la situation serait totalement sous contrôle. Mais plus de peur que de mal. Surtout sur les réseaux sociaux où ça va dans tous les sens avec une vidéo amateur montrant une fumée épaisse au-dessus du camp et un audio qui fait jaser nombre d'internautes. 

Placée sous l'égide du Chef d'État-Major des Forces Armées Béninoises et régit par le décret N°2004-187 du 07 avril 2004 régissant l’École Nationale des Officiers, elle a pour missions : d’assurer la formation initiale des Officiers. Elle a aussi pour tâche de dispenser des cours de qualification et de perfectionnement au profit des Officiers. Elle peut être chargée de toutes autres formations et études relatives à des personnels. 

Les prochaines heures pourraient mieux nous situer par rapport au bilan officiel attendu et aux causes réelles de cet incendie. 

David DOLTAIRE
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