La lutte contre la cybercriminalité se poursuit avec la vague des dernières arrestations par l'OCRC. En témoignent les dernières arrestations dans le département de l'Ouémé. 

On se souvient d'ailleurs que le Porte-parole du gouvernement a abordé tout récemment encore le sujet. À l'occasion, Wilfried Léandre HOUNGBÉDJI a, entre autres, fait savoir que si les cybercriminels sont traqués et jetés en prison, leurs parents ne sont pas épargnés. Ils peuvent être poursuivis aussi. Car "s’il y a des enfants dont les parents sont au courants des activités illicites et en bénéficient impunément, ces parents doivent savoir qu’ils sont à tout le moins complices du crime et receleurs du fruit du crime". Parce que, "rien ne justifie le crime". Il considère que, " personne n’a si faim pour aller dépouiller les autres". 

À ceux qui mettent le phénomène sous le manque d'emploi, Monsieur HOUNGBÉDJI soutient que c’est une fausse accusation. Et le Secrétaire Général Adjoint du Gouvernement, Porte-parole du Gouvernement de se poser ces questions sur la radio en ligne Crystal News :  "S’il pleut, est-ce que vous allez vous mettre à pisser dans votre pantalon en disant que c’est parce qu’il pleut ? Est-ce parce que vous n’auriez pas d’emploi que vous êtes autorisés à aller dévaliser quelqu’un d’autre ? Pour lui, c'est, au contraire, parce que "certains en font leur emploi, le crime ". 

Il va l'illustrer par le recrutement militaire spécial en cours. D'où il affirme avec un appel : « il y a 5000 postes qui sont ouverts sur 2023 et 2024. et je suis persuadé " qu’il n’y a pas 5000 cybercriminels au Bénin et s’ils sont 1000, dites leur de postuler. Ils auront un emploi si c’est vraiment ça la raison ". Il refuse alors de ne plus indexer "les questions d’éducation, de valeurs et d’éthique dans nos familles». 

Pour terminer, Monsieur HOUNGBÉDJI insiste sur ceci : "Il n’y a pas lieu de faire l’apologie du crime. Ah non !  Ce n’est le rôle du gouvernement. Le rôle du gouvernement c’est de promouvoir les valeurs, c’est de sanctionner le crime". 

David DOLTAIRE
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