Suite à notre publication en date du 02 avril 2023, relative à la lettre ouverte de Monsieur Karim da-SILVA adressée à l'ancien Président de la République Nicéphore SOGLO, publication intitulée "Lettre ouverte de Karim da-SILVA à SOGLO : « ...Ça suffit, sinon Patrice TALON devra trouver une solution pour vous empêcher de nuire ! »", la réaction de la famille de Polycarpe JOHNSON ne s'est pas fait attendre.

Le Professeur David Assiba Christophe JOHNSON a, au nom de la famille JOHNSON, adressé à notre rédaction un "Droit de s’interroger à l’adresse du Doyen Karim Urbain Elisio da-SILVA".

Nous vous invitons à lire le contenu de la réaction de la Famille JOHNSON

Considérez votre nature d’hommes, vous n’avez pas été créés pour vivre comme des bêtes, mais pour acquérir vertus et connaissances. Dante in Divine Comédie.

DROIT DE S’INTERROGER A L’ADRESSE DU DOYEN KARIM URBAIN ELISIO DA-SILVA

Que vous vaut de clouer la famille JOHNSON au pilori ?

Bien que l’on dise que ‘’ tout ce qui est excessif est insignifiant ‘’ dont la paternité ne saurait être attribuée à Talleyrand mais plutôt à Charles Antoine Pigault-Lebrun, d’aucuns auraient pu envisager de s’y référer pour se réfugier dans un silence dont les effets iatrogènes seraient plus que dévastateurs.

Bien au contraire, il faut saisir l’opportunité ainsi offerte qui ne serait guère commettre un crime-lèse-majesté, mais assez légitime quant à la dignité, de questionner le bien fondé, la pertinence, l’adéquation et la véracité de propos à dessein emphatiques, tendancieusement formulés que nous rappelons ci-après :

‘’ Et puis, faisant une lecture saine de certains de vos agissements, n’y a-t-il pas lieu de se demander si nous avons à faire à un véritable enfant d’Abomey ou un JOHNSON d’outre-Mono, votre ressemblance avec Polycarpe Johnson et sa lignée étant des plus frappantes ? Je le dis sans rien insinuer relevant un simple constat que tout le monde pourrait être appelé à faire avec moi.’’

Il est des principes selon les traditions africaines au respect desquels nous ne saurions déroger quoiqu’il en coûte et qui chemin faisant peuvent conduire à interroger une certaine approche des relations humaines.

En effet, à titre de réponse du berger à la bergère, nous aurions pu appeler à la rescousse l’amplification du son de certaines casseroles pleines de blandices de l’assistance à vie ; que nenni, nous feindrons d’ignorer ce que tout quidam sait, eu égard à la considération de la séniorité, l’empathie, la courtoisie, l’élégance dont font montre nos us et coutumes.

Au nom de ceux-ci, sont ce de bonnes approches de relations sociales d’interpeller une personne décédée en étant conscient qu’elle ne serait pas à même d’opposer un démenti ; surtout, le comble en ce moment où sa veuve vient de le rejoindre dans l’outre-tombe ? Diantre, à votre conscience d’en juger !

Mieux encore, un grand service serait rendu à toute la nation si était explicitée l’épine dorsale qui structure que feu Polycarpe Johnson se trouve actuellement mêlé à une telle diatribe.

N’allant pas avec le dos de la cuillère ; vous conviendrez à tout le moins que le recours à l’induction a été magnifiée en parlant de ‘’Polycarpe Johnson et sa lignée ‘’, et partant qu’une plus grande clarté serait effective si sémantiquement, politiquement, juridiquement, légalement des explications étaient apportées en jetant ainsi aux calendes grecques tout imbroglio.

Il est permis de s’interroger si le recours à un tel modus operandi renforce le vivre ensemble ou s’il agit de passer toute la famille Johnson aux fourches caudines en raison d’un crime ou un délit qui se doit d’être rendu public, car les différentes parties prenantes ont manifestement un besoin de battre en brèche l’asymétrie informationnelle.

Il ne serait guère superfétatoire pour votre gouverne de rappeler ce qui suit. En effet, il a été dit et redit que si l’on voulait briser la chaîne de comportements asymétriques si délétère à la construction de la nation, tout un chacun ne devrait point faire l’économie de mettre en œuvre la métaphore du Roi Ghézo notamment : « La jarre trouée contient l’eau qui donnera au pays le bonheur. Si tous les enfants du pays venaient par leurs doigts assemblés à en boucher les trous, le liquide ne coulerait pas et le pays serait sauvé. » ‘’. Dès lors que gagne-t-on, quelle fin sert-on, ou désire-t-on voir servir en vouant aux gémonies la famille Johnson outre-Mono ?

Enfin, loin de nous de se répandre en lamentations, encore mieux, plus éloigné de nous d’adopter une posture belligène, néanmoins sans parcimonie, sans coup férir et cela s’impose, il sied d’exercer le droit de s’interroger, car nous faisons singulièrement notre, l’épitaphe inscrite sur la pierre tombale du grand mathématicien allemand David Hilbert : Wir müssen wissen, Wir werden wissen ; Nous devons savoir ; Nous saurons.

Pour la famille JOHNSON 
Prof. David Assiba Christophe JOHNSON  
david.johnson@mailhec.com 

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