La fête chrétienne de Pâques se célèbre d'une manière particulière en Côte- d'Ivoire. Principalement dans les régions du centre et précisément chez le peuple Akan. Elle se célèbre notamment par des danses traditionnelles conduite par ce masque appelé Goli. Sa sortie permet d'entrer en contact avec le monde spirituel. Elle favorise également la promotion la cohésion sociale au sein de la communauté. Plus qu'une fête religieuse, Paquinou, Pâques en langue Baoulé, est un moment de retrouvailles.
"Aujourd'hui, Paquinou est devenu une fête pour le peuple Akan. C'est pendant cette fête que la famille se réunit. Parents cousins, sœurs, neveux et tantes, tout le monde vient pour les réunions de famille" explique l'évangeliste Gibet.
Pour préparer cette fête qui a lieu, une fois l'an, plusieurs personnes font des économies pour faire le déplacement vers les villages. Une période pendant laquelle, la tradition est reine, les plats de la région et des boissons locales tirées du palmier sont consommées en nombre. Un moment idéal également pour régler les conflits internes et formaliser des projets de développement.
"Paquinou pour nous les Baoulé, c'est le grand moment de retrouvailles pour régler nos conflits et penser au développement de nos villages. Voilà pourquoi nous avons choisi la fête de Pâques et nous disons Paquinou, ce qui veut dire Pâques pour les Baoulé" renchérit Richmond KOUASSI.
Ce mélange de traditions africaines et chrétiennes pendant la Pâques est un moyen de rassembler la communauté et les différents groupes ethniques et croyances. Une célébration que le peuple Akan garde jalousement depuis des décennies et veut voir perdurer.
David DOLTAIRE
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