Il se tient, à la Mairie de Grand-Popo dans le département du Mono, un atelier sur le dialogue national. C'est dans la perspective de la simplification des procédures et l’opérationnalisation conjointe des réformes de l’état civil par la Justice et l’Agence Nationale d’Identification des Personnes (ANIP). 

C’est le Directeur général de l’ANIP, Pascal NYAMULINDA qui a procédé à l’ouverture des travaux. Il était entouré pour la circonstance du Président du tribunal de première instance de Parakou, Dine Nourou BAKARY et du Chargé au partenariat de l’ANIP, Herbert ASSOGBA. 

Il faut faire savoir que cet atelier réunit en plus des cadres de l'ANIP, les présidents et procureurs des tribunaux, les fonctionnaires de la Police Républicaine, les représentants du Ministère des Affaires étrangères et de la Coopération (MAEC), du Ministère de l’intérieur et de la sécurité publique (MISP). Il vise à instaurer un dialogue constructif entre les acteurs de l’état civil sur les questions nées de la réforme de l’identification et de l’état civil au Bénin et à définir le mécanisme d’interopérabilité entre le Registre national des personnes physiques et le secteur judiciaire. 

Au cours de ces assises, les participants vont suivre deux communications. La première sur les réformes de l’état civil au Bénin et leur opérationnalisation : problèmes juridico-administratifs. La deuxième porte sur la problématique de la délimitation de compétence en matière d’état civil entre le tribunal et l’ANIP. 

À l'ouverture, le Chargé au partenariat de l’ANIP, Herbert ASSOGBA a indiqué que ce conclave entend réfléchir sur l’état civil du Bénin dont la gestion est confiée à l’ANIP et au secteur judiciaire. Il a ensuite rappelé que le Gouvernement a entamé depuis 2017 des reformes pour faciliter aux populations l’accès aux documents d’identification des personnes. Il a reconnu que les réformes ont permis de simplifier la procédure. Ce qui selon lui, a donné le sourire à bon nombre de concitoyens sur toute l’étendue du territoire grâce au concours de la justice. À sa suite, le Président du tribunal de Parakou, Dine Nourou BAKARY a, au nom des collègues magistrats, salué l’organisation de cet atelier qui vient clarifier les limites du secteur judiciaire et celles de l’ANIP dans l’état civil. 

Prenant la parole à son tour, le Directeur général de l’ANIP, Pascal NYAMULINDA a fait observer que le recensement administratif à vocation d’identification des personnes (RAVIP) organisé en 2017 a mis à nu les carences et les difficultés auxquelles était confronté l’état civil du Bénin. D’où la nécessité d’adopter une politique inclusive qui consiste à inscrire tous les citoyens au RNPP. Il n'a pas occulté le fait que, l’état civil étant un élément essentiel de la vie de chaque citoyen, il garantit l’identité, la nationalité et les droits fondamentaux de chaque citoyen. 

Selon lui, il permet également une meilleure planification des politiques ainsi qu’une grande transparence dans la gestion des Institutions. Par conséquent, « Nous avons tous un rôle à jouer pour garantir la simplification des procédures, la disponibilité des documents d’identification, le respect des délais. Nous faciliterons ainsi, la sécurisation des actes d’état civil et la répression de la fraude à l’identité au Bénin ». Il faut retenir que les travaux de l’atelier sont prévus pour durer deux jours. 

David DOLTAIRE
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