Ahuris par la non exécution, depuis deux ans, de l'arrêt de la Cour suprême en date de 2021, celle-là qui les rétablit dans leur droit d'officiers, des fonctionnaires de l'ex Police nationale ont décidé de rompre le silence quoique cela pourrait leur coûter de la part de la hiérarchie. Autrefois Inspecteurs de Police, ils se sont retrouvés sous le grade de Brigadier-Major à cause de la fusion de la Police et de la Gendarmerie. 

Cette mutation est, selon eux, faite au mépris des dispositions des textes régissant leur corporation mérite d'être corrigée. Dans ce sens, la Cour Suprême, en son audience du 23 Juin 2021, a rendu son arrêt. Elle s'impose à leurs patrons. Mais ils constatent une mauvaise volonté sur fond de "méchanceté" qui bloque sa force exécutoire. Partant, les requérants considèrent que la pléthore d'officiers avancée par la hiérarchie policière pour se refuser de respecter la loi serait un fallacieux prétexte. 

Un refus des responsables censés pourtant faire appliquer la loi. Une  violation, en outre, du principe de l'équilibre des pouvoirs, signale-t-on. Pendant ce même temps, chose curieuse en revanche, cette hiérarchie composée pratiquement d'anciens gendarmes précipiteraient certains anciens sous-officiers de l'ex gendarmerie dans le corps des Officiers. Il y a là une politique de deux poids deux mesures doublée d'une injustice flagrante. Des vices contre lesquels lutte la gouvernance de Patrice TALON. Raison pour laquelle, le Chef de l'État doit aller au secours de ces fonctionnaires de Police marginalisés en dissipant cette situation source de malaise latent. Les prochains jours nous édifieront. 

Téléchargez ci-joint l'intégralité de cette lettre qui peint la situation jusque dans les moindres détails. 

David DOLTAIRE
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