Le Président russe est accusé de crime de guerre en Ukraine. Pour cette raison, la Cour Pénale Internationale (CPI) vient de lancer un mandat d'arrêt international contre Vladimir POUTINE. Ce faisant, il se retrouve sous le coup d'une arrestation dans un contexte où le Président chinois s'apprête à lui rendre visite à Moscou.
Au même moment, on apprend que le pays de Xi Jinping livrerait des fusils d'assaut et des gilets par balle à la Russie. À quelle fin? Difficile de le dire avec exactitude.
Chose paradoxale, le Chine s'est posée en médiatrice pour une éventuelle sortie de crise entre les belligérants. C'est certainement dans ce cadre que le ministre chinois des Affaires étrangères Qin GANG a eu un entretien téléphonique avec son homologue ukrainien Dmytro KOULEBA jeudi dernier exhortant Kiev et Moscou à reprendre « au plus vite » des pourparlers de paix.
La diplomatie chinoise cherche à s’imposer comme médiatrice dans ce conflit. Sa position de proche partenaire de Moscou la disqualifie toutefois aux yeux de plusieurs pays occidentaux.
Suite à ces déclarations, une conversation entre le président ukrainien Volodymyr ZELENSKY et le Président chinois Xi Jinping « serait une très bonne chose », a dit jeudi le Porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche, John KIRBY assurant que les États-Unis « encourageaient » depuis longtemps un tel contact. Il a déclaré : « Nous pensons qu’il est très important que les Chinois entendent le point de vue des Ukrainiens et pas seulement celui de (Vladimir) Poutine ».
Pendant ce temps, la Pologne va livrer un premier lot de quatre chasseurs bombardiers MiG-29 à l’Ukraine, a annoncé jeudi le Président polonais Andrzej DUDA. S'acheminant ainsi vers une première livraison de ce type d'appareil par un membre de l’OTAN. La décision polonaise « ne change rien » toutefois au refus américain d’en faire autant, a assuré peu après John KIRBY « Cela ne change rien à notre analyse. (…) Ce n’est pas sur la table », a-t-il dit à des journalistes, rappelant que le Président Joe BIDEN s’était opposé publiquement à la livraison d’avions de combat à l’Ukraine.
David DOLTAIRE
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