Il est un secret de polichinelle que l'opposant Joël AÏVO a adressé un courrier au ministre de la Justice et de la Législation Sévérin QUENUM pour dénoncer ses conditions de détention à la prison civile de Cotonou.
En effet, l'universitaire a évoqué l’interdiction de visite. Une mesure qui comme on peut l'imaginer l'empêcherait d'être en contact avec ses proches et amis surtout sa femme et ses 02 enfants. Plusieurs personnes qui ont manifesté la volonté de rendre visite à l’opposant ont été refoulées à l'entrée de la prison. Pourtant, quelques semaines avant, les visites étaient encore normalement possibles. On se souvient d'ailleurs des députés du parti d'opposition Les Démocrates qui ont subi le même sort.
Face à ces allégations, le Directeur de l’Agence Pénitentiaire du Bénin (APB) a décidé de rompre le silence à travers une réponse réplique.
Selon ses considérations rapportées par les médias locaux, Joël AÏVO ne fait pas l’objet d’une exception dans le cadre de sa détention. Par conséquent, “c'est le même règlement intérieur qui s’applique à tous les prisonniers”, a déclaré le Directeur de l’APB au micro de BIP Fm.
Ce disant, il a réfuté la thèse de Joël AÏVO en rejetant d'emblée ses dénonciations. Celles là qu'il a fait remonter vers l'autorité de tutelle, Garde des sceaux, ministre de la Justice et de la Législation.
Pour lui, elles ne constitueraient pas dès lors une violation des droits du détenu en vertu des dispositions du même règlement intérieur.
David DOLTAIRE
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