Un couple établit à Sainte Rita à Cotonou a volé en éclats à cause d'un clip du jeune artiste béninois Nikanor qui passait sur son écran de télévision. Les faits. 

Innocent, un ouvrier travaillant sur un des chantiers routiers en cours à Cotonou, rentre à la maison le samedi soir après le service. Il est accueilli avec joie par sa femme et ses deux enfants qui regardent la télévision au salon. 

Débarrassé de son uniforme de service au bon soin de sa tendre épouse, il rentre ensuite sous la douce pour y prendre un bon bain. Après quoi, il les rejoint au salon. Et celle-ci de lui servir le copieux met qu'elle a apprêté pour son homme. 

"Bon appetit papa", lui souhaite la dame. "Merci chérie", répond-il d'un air détendu. Les enfants ne tardent pas à leur tour à en faire autant puis il leur répondit avec le même plaisir. Après quoi, elle reprend place à côté des enfants pour continuer à suivre la télévision ensemble avec eux.  

Bien qu'à table, papa jette de temps à autre un coup d'oeil sur l'écran. Ils en étaient là lorsqu'un clip du jeune artiste Nikanor apparaît sur l'écran. Emportée par la mélodie, elle appelle d'un air amusé papa pour lui fait savoir que parmi tous les artistes, Nikanor est son artiste préféré. Qu'elle est vraiment fane de lui mais que seulement elle n'a pas encore eu la chance de le voir de visu. 

Piqué par une jalousie bizarre, certainement maladive, papa sursauta de sa chaise soudain, renverse le plat de sauce sur la tête de son épouse, casse le poste téléviseur, jetta les plats par terre. Les enfants, ayant pris peur, accourent dans la chambre pour se mettre à l'abri des dégâts que sème ainsi leur géniteur. 

Toujours sous l'effet trop poussé de la colère, il dit à sa femme : il faut aller marier l'artiste hein". Il ajoute d'un ton autoritaire : "je ne veux plus te voir chez moi dès cet instant, il faut plier tes bagages et vas-tant". Mais puisque madame s'y oppose, l'époux commence par dégager ses effets. Par finir, il pousse la dame dehors, va frapper à la porte du propriétaire pour lui réclamer sa caution de loyer. Toutes ses tentatives pour le dissuader tout en lui demandant de se calmer se sont révélées infructueuses. D'insistance en insistance, le propriétaire sera obligé de lui dire d'attendre demain pour l'avoir. 

L'intervention des colocataires et voisins du quartiers seront comme une goute d'eau dans la tempête. Il prend ses deux enfants et s'en va pour une destination inconnue. Joint au téléphone, la belle-mère se dépêche sur les lieux mais ne parviendra à rétablir la situation dans la mesure où son fils est resté hermétique à son intervention. Elle sera obligée d'amener l'épouse de son fils avec elle. 

David DOLTAIRE
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