Le Fonds Monétaire International (FMI) a rendu public à la fin du mois de février 2023, son rapport technique. Cela fait suite à une mission qu'il a effectué en synergie avec d'autres Institutions bancaires panafricaine courant 2022. 

À travers ledit rapport, le FMI a évoqué les faiblesses sans oublier les progrès enregistrés dans la gestion des finances au sommet de l’État. Par rapport à cela, il a formulé des recommandations dans le sens d'une amélioration davantage considérable des normes de gestion. 

Il est à souligner que le diagnostic de la gouvernance soulevé dans ce rapport a "mis en lumière des évolutions très positives liées aux réformes récentes ou en cours ". Mais aussi, il a " illustré le chemin qui reste à parcourir pour surmonter les faiblesses de la gouvernance dans certains domaines ". Le même rapport s’est aussi focalisé sur les faiblesses de la gouvernance ainsi que  les vulnérabilités à la corruption. Notamment dans les domaines jugés macro-critiques. Il s'agit de l’exécution des contrats et la protection des droits de propriété, le cadre juridique et institutionnel de la lutte contre la corruption. C'est sans oublier la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme (Lbc-Ft), la supervision du secteur financier, ainsi que la gouvernance des finances publiques en termes de politique fiscale, d’administration fiscale et douanière, de gestion des finances publiques. 

Il a recommandé par conséquent, parlant de la lutte contre la corruption au Bénin par exemple, l’amélioration de la gestion du risque fiscal et douanier. Ce qui permettra de faire face aux vulnérabilités spécifiques de l’économie béninoise en exerçant particulièrement une plus grande vigilance sur les opérations douanières à forte probabilité de fraude et de collusion. À cela s'ajoutent la mise en place d'une stratégie intégrée pour la normalisation des échanges de marchandises avec le Nigéria. 

David DOLTAIRE
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