"Au PAG 2021-2026, il est prévu une réforme globale de la boulangerie". Voilà les termes dans lesquels s'est exprimé le Secrétaire Général Adjoint du Gouvernement,  Porte-parole du Gouvernement. C'était le week-end écoulé à l'occasion de sa sortie médiatique tournante sur les médias. Celle-ci a trait à son passage tout dernièrement sur le plateau de l'émission spéciale de la télévision privée Eden TV. 

En fait, le gouvernement l'avait annoncé depuis des lustres au point de le matérialiser finalement noir sur blanc sur papier. Conscient, Wilfried Léandre HOUNGBÉDJI, de sa position de porte-voix de l'exécutif, a tenu à réitérer cette ambition qui a mu le Chef de l'État. Il s'agit concrètement de faire savoir à nouveau que cette reforme de tout le secteur de la boulangerie est d'actualité et que cela sera réalisée. Surtout que cela s'est davantage fait ressentir à la faveur de la volonté pressante des acteurs de faire passer le prix du pain de 160 grammes de 125 à 150 FCFA. Ce qu'a réfuté encore le Porte-parole à la suite des explications de l'autorité de tutelle. Et l'argument avancé pour éviter de céder à leur pression est la subvention gouvernementale de la farine de blé en renonçant à la Taxe sur la Valeur Ajoutée (TVA). 

Le Porte-parole de le marteler et de persister là-dessus tout le long de l'émission. L'invité de la télévision Eden TV a ensuite tenu à le réaffirmer d'un ton ferme. Ceci, bien qu'il soit conscient en quelque sorte qu'il observe que les boulangers veuillent "adapter au contexte nouveau"  les choses. Surtout le contenu de l'arrêté de 2008 vu le renchérissement des coûts des matières premières à cause de la conjoncture internationale due à la guerre en Ukraine. 

Là-dessus, le ministre du commerce a été, on ne peut plus clair. Il a rappelé qu'il y a des discussions depuis un an entre le ministère du commerce et les acteurs. Que s'ils parviennent à convaincre le gouvernement, il fera les choix pertinents une fois que l'arbitrage sera fait sur les conclusions qui vont atterrir sur la table de l'exécutif, note-t-on dans ces propos. Mieux, s'ils parviennent demain à faire le mélange avec la farine de manioc, de miel ou autres, pour produire du pain, ce serrait choc pour l'économie et le consommateur final. En attendant, pas question d'augmenter le prix du pain. 

Tous ceux qui continuent de rédiger et qui s'exposeront, subiront des sanctions appropriées, semble-t-il avoir insisté en répondant à l'un des animateurs qui lui a révélé le constat selon lequel le prix est de 150 FCFA sur le terrain. À bon entendeur, demi-mot. 

David DOLTAIRE
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