Il n'y a de jours qu'on assiste à l'arrestation de nombreux cybercriminels au Bénin. Les dernières informations font état d'une cinquantaine déposée en prison. 

Il est un secret de polichinelle tout de même que l'image du Bénin a pris un sérieux coup sur ce plan spécifique. En témoignent les plaintes qui ne cessent de parvenir, de l'étranger, aux autorités compétentes. Malgré la lutte farouche enclenchée par les responsables actuels de la structure administrative en charge de la question,  l'OCRC appuyée par notre arsenal juridique bien corsé, les chiffres de ceux qui sont enfermés à cause de ces faits, sont montés en flèche. Force est de constater avec amertume que la prison ne leur fait plus peur au point de les dissuader. Même les adolescents s'invitent de plus en plus dans ce débat criminel. C'est sans oublier les jeunes filles. 

Les jeunes en général, contrairement à leurs aînés appartenant aux générations passées, refusent de gagner leur vie à la sueur de leur front, comme le recommandent les écritures saintes. Ils veulent devenir riches maintenant et tout de suite sans un minimum d'effort. Nombreux sont ces jeunes par exemple qui préfèrent souiller leur nom de famille dans des faits de crime de sang pourvu qu'ils comptent des billets de banque à foison. Ce sont eux qu'on voit souvent en ville en train de faire de la java avec une certaine arrogance et insolence sur fond de comportements deviants. Et cela devient hautement préoccupant. 

À qui la faute ? 

On se rend compte que ce sont les parents qui ont démissionné. Ils ne jouent plus correctement leur rôle. Sinon, comment comprendre alors qu'un parent ne puisse être capable d'assurer au strict minimum l'éducation de sa progéniture. C'est grave, suffisamment grave qu'il va falloir agir pour remettre les pendules à l'heure. 

Pas besoin donc d'une loi car tout porte à croire que la loi ne règle plus tout. Il revient, de toute façon, à chaque parent de se reprendre au sérieux. 

David DOLTAIRE
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