"𝐃és𝐨𝐫𝐦𝐚𝐢𝐬 𝐚𝐮 𝐁é𝐧𝐢𝐧, 𝐜𝐞𝐥𝐮𝐢 𝐪𝐮’𝐨𝐧 𝐝é𝐧𝐨𝐦𝐦𝐞 𝐜𝐨𝐦𝐦𝐮𝐧é𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐩𝐫𝐨𝐟𝐞𝐬𝐬𝐞𝐮𝐫 𝐝’𝐮𝐧𝐢𝐯𝐞𝐫𝐬𝐢𝐭é 𝐝𝐞𝐯𝐫𝐚 ê𝐭𝐫𝐞 𝐮𝐧 𝐞𝐱𝐩𝐞𝐫𝐭 𝐝𝐚𝐧𝐬 𝐬𝐚 𝐝𝐢𝐬𝐜𝐢𝐩𝐥𝐢𝐧𝐞, 𝐞𝐭 𝐬𝐨𝐧 𝐞𝐱𝐩𝐞𝐫𝐭𝐢𝐬𝐞 𝐝𝐞𝐯𝐫𝐚 𝐫é𝐠𝐮𝐥𝐢èr𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 ê𝐭𝐫𝐞 é𝐯𝐚𝐥𝐮é𝐞 𝐩𝐚𝐫 𝐝’𝐚𝐮𝐭𝐫𝐞𝐬 𝐞𝐱𝐩𝐞𝐫𝐭𝐬 𝐝𝐞 𝐫𝐞𝐧𝐨𝐦𝐦é𝐞 𝐢𝐧𝐭𝐞𝐫𝐧𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧𝐚𝐥𝐞. 𝐈𝐥 𝐝𝐞𝐯𝐫𝐚 𝐬𝐚𝐯𝐨𝐢𝐫 𝐭𝐫𝐚𝐧𝐬𝐦𝐞𝐭𝐭𝐫𝐞 𝐬𝐞𝐬 𝐜𝐨𝐧𝐧𝐚𝐢𝐬𝐬𝐚𝐧𝐜𝐞𝐬 𝐞𝐭 ê𝐭𝐫𝐞 𝐝’𝐮𝐧 𝐩𝐫𝐨𝐟𝐞𝐬𝐬𝐢𝐨𝐧𝐧𝐚𝐥𝐢𝐬𝐦𝐞 𝐢𝐫𝐫é𝐩𝐫𝐨𝐜𝐡𝐚𝐛𝐥𝐞 ; 𝐢𝐥 𝐝𝐞𝐯𝐫𝐚 𝐚𝐮𝐬𝐬𝐢 𝐞𝐭 𝐬𝐮𝐫𝐭𝐨𝐮𝐭 𝐬’𝐢𝐧𝐭𝐞𝐫𝐝𝐢𝐫𝐞 𝐭𝐨𝐮𝐭𝐞 𝐫𝐞𝐥𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐨𝐮 𝐭𝐞𝐧𝐭𝐚𝐭𝐢𝐯𝐞 𝐝𝐞 𝐫𝐞𝐥𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐚𝐦𝐨𝐮𝐫𝐞𝐮𝐬𝐞 𝐚𝐯𝐞𝐜 𝐬𝐨𝐧 𝐚𝐩𝐩𝐫𝐞𝐧𝐚𝐧𝐭". 

Ces propos viennent du Chef de l'État. Il les a tenus le vendredi 17 février 2023. Et c'était plus précisément lors de la cérémonie d’installation de la Délégation générale au contrôle et à l’Éthique dans l’enseignement supérieur. 

À l'analyse, on se rend compte que le Président de la République a profité de l'occasion pour lancer un signal fort à l'endroit du corps enseignant officiant dans nos universités tant publiques que privées. Ce disant, Patrice TALON a réitéré à la face du monde son langage de vérité habituel. En même temps, il a réaffirmé son engagement et sa pleine préoccupation en faveur d'un enseignement supérieur doté d'une qualité "irréprochable". On sait qu'il a entrepris beaucoup de chantiers dont les résultats sont de plus en plus visibles et révolutionnent tout progressivement ce secteur. Mais tant qu'il reste à faire rien n'est fait, dit-on. 

Partant, le moment est arrivé pour amorcer un nouveau pan du sujet. Celui relatif à la discipline, autrement dit l'éthique qui doit régner désormais au sein des acteurs des universités du Bénin notamment au sein de ces acteurs importants chargés de la transmission du savoir, ceux ayant pour rôle capital de modeler les citoyens de demain, les cadres du futur. Cela passe évidemment entre autres par une bonne formation universitaire. 

C'est pourquoi, le Chef de l'État œuvre pour un enseignement de qualité avec des acteurs à la hauteur des défis du monde. Des enseignants dont l'expertise sera non seulement recherchée mais aussi aux normes de celui éditées sur l'échiquier international. 
Patrice TALON s'active dans ce sens afin que l'étudiant béninois ne soit plus forcément enclin à aller à l'université de Sorbonne en France ou l'université Michigan aux States avant de pouvoir s'offrir des formations des plus compétitives et répondant par ce biais aux exigences de son époque. 

Autant de vertus que prône Patrice TALON et son gouvernement à travers les réformes qui impactent positivement l'enseignement supérieur au Bénin. Et donc plus rien ne sera comme avant. 

L'heure a sonné pour qu'on dépasse cette  époque où le professeur d'université est perçu comme un dieu sur terre. L'heure a aussi sonné pour faire en sorte que le sexe ne s'invite plus dans les rapports enseignants et apprenants filles. Lui-même cachant assez de tares qui contribuent à la formation au rabais des apprenants.  

En tout état de cause, la ligne est désormais tracée par le Président de la République et il faut que les acteurs en prennent conscience pour le bonheur de la Nation. 

David DOLTAIRE
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