Le Secrétaire Général Adjoint du Gouvernement, Porte-parole du gouvernement a échangé avec les animateurs des médias ce vendredi 10 février 2023. C'était pour son contact traditionnel avec les professionnels des médias. À cette occasion, Wilfried Léandre HOUNGBÉDJI est revenu longuement sur le drame de Dassa. Les journalistes ont tenu à savoir les raisons qui fondent l'absence de Patrice TALON au chevet des brûlés. 

En effet, le Porte-parole du Gouvernement s'est employé à apporter des clarifications dénuées d'ambiguïté. Il illustre en effet son argumentaire par exemple d'une personne éplorée. Son ami lui rend visite pour aller le consoler. Et cela s'arrête là. En revanche, un autre se contente de lui faire un geste à distance pour le consoler aussi. Le Porte-parole demande alors l'acte qui sera beaucoup plus apprécié par la personne éplorée parmi les deux. Le geste du dernier emportera l'adhésion de cette personne éplorée, selon lui. 

Le Chef de l'État s'est mis dans cette posture. À plus forte raison qu'on a assisté à la diligence faite par ses ministres sur le terrain. Monsieur HOUNGBÉDJI a mis en exergue, ensuite, la décision de prise en charge intégrale des victimes par le gouvernement. Tout ceci aurait été possible sans les instructions en amont du Président de la République ? s'est-il interrogé. Il ne pouvait d'ailleurs en être autrement, à en croire ses propos. 

Si l'on sait que le Chef de l'État n'est pas du genre à aller pleurer sur le terrain dès qu'il apprend qu'il y a incendie à Dantokpa par exemple. On déduit que Patrice TALON est bien sensible mais pas de cette façon là. "On était déjà trop habitué à la théâtralisation" avance-t-il. Et le Porte-parole, pour terminer, de poser la question si Patrice TALON s'était rendu au CNHU, qu'est-ce qui aurait changé ? Comprend donc qui veut comprendre. 

David DOLTAIRE
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