Il est rabâché à l'oreille des populations une information qui s'avère non avérée. Elle fait état d'un prétendu refus du Régisseur de laisser ces 28 députés élus tout récemment, visiter le Professeur Joël AÏVO. L'homme est en séjour carcéral à la Maison d'arrêt de Cotonou depuis 2021. 

Selon la version qui circule au sein de l'opinion publique, cela aurait été une manœuvre du gouvernement qui par le  biais d'une décision qui remonterait à la période Covid-19 les y aurait empêchés. Or ce disant, ils donnent l'impression de vouloir jouer à la victime le temps de faire croire à un musellement du pouvoir. Ce qui frise de la mauvaise foi. 

Si non, ils auraient dû dire à l'opinion qu'une telle visite surtout qu'elle était partie pour être effectuée en groupe et donc en association. Or en la matière, elle requiert une autorisation. Pas de hasard. Ce sont les textes en vigueur qui l'exigent. 

En effet, selon ces textes, pour les visites en association dans tous les établissements pénitentiaires du Bénin, il faut au préalable se munir d'un permis de visite. Voilà ce que prévoit en réalité le décret portant régime pénitentiaire en République du Bénin, notamment en sa section III. D'une façon précise, il dispose expressément que "lorsque vous êtes en association, vous devriez forcément vous munir d'un permis de visite". Ainsi, fabriquer des informations biaisées pour attirer la sympathie en tant que parti politique d'opposition dénote en l'état d'une intention de saboter le gouvernement. 

En revanche, elle ressemble à une trahison du peuple car ils n'ont pas reçu mandat du même peuple pour lui faire économie de vérité. Par conséquent, Éric HOUNDÉTÉ et les siens doivent apprendre à être plus responsables. Ils peuvent toujours rattraper le tir en se conformant aux textes de la République pour l'obtention de ce permis si tant est qu'ils ne veulent pas jouer aux oiseaux de mauvaise augure. 

Tout agissement contraire sera considérée comme machiavélique. 

David DOLTAIRE
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