Cinq ans de prison ferme requis contre deux Commissaires de police, un avocat, une dame, et un policier dans une affaire de cybercriminalité. C'est ce qu'il convient de retenir globalement de l'audience du lundi 6 février 2023. 

Plusieurs chefs d’accusation ont été retenus par le Parquet spécial contre les cinq prévenus, rapporte les médias. Au nombre desquels, il y a l’escroquerie via internet, l'abus de fonction, la complicité de fonction et complicité d’escroquerie via internet". 

En effet, la quatrième audience dans le dossier de cybercriminalité impliquant les deux commissaires de police, le policier, l'avocat et la dame intermédiaire est ouverte devant la CRIET, ce lundi. Pour être plus exact, il faut révéler que parmi les cinq prévenus figure le commissaire d’Agblangandan et son collègue du 12e arrondissement de Cotonou. Ils sont poursuivis avec mandat de dépôt. L'avocat concerné lui, inscrit au Barreau du Bénin, est   poursuivi sans mandat de dépôt. 

Tout est parti des doutes émis par la CRIET sur la procédure menée par les deux commissaires de police dans le dossier des présumés criminels. Celui d’Agblangandan, qu'il vous souvienne,  avait été placé en détention provisoire quelques jours après son limogeage C'était le vendredi 02 septembre 2022 par le Directeur Général de la Police Républicaine, dans le cadre des enquêtes liées au même dossier. 

Au cours de l’audience de ce lundi 06 février 2023, le ministère public, représenté par le premier substitut du Procureur spécial, Armand HOUNGUÈ, a pu faire sa réquisition. En effet, il a requis 05 ans de prison ferme et 1 million FCFA d’amendes contre chaque prévenu. 

Contre le policier du commissariat d’Ekpè, il a requis la même peine  mais cinq-cents mille 500.000 FCFA d’amendes. Et le ministère public de prononcer 10 ans de prison et un (01) million FCFA d'amende contre une dame accusée d’avoir servi d’intermédiaire entre les présumés cybercriminels et les agents de police. 

En ce qui concerne l’avocat, le ministère public a requis cinq ans de prison dont deux ans assortis de sursis. Après les réquisitions du ministère public, le juge en charge du dossier a renvoyé le verdict au lundi 13 mars 2023. 

David DOLTAIRE
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