Au nombre des dossiers ayant fait l'objet d'un examen en conseil des ministres du mercredi 25 janvier 2023, il y a celui relatif à l'affaire du différend  frontalier entre le Bénin et le Niger. Une affaire tranchée en faveur du Bénin par la Cour Internationale de Justice. 

Cela remonte au 12 juillet 2005. En effet la CIJ a rendu son arrêt relatif à ce différend, au terme duquel le Bénin étend effectivement sa souveraineté sur les neuf (9) îles situées entre la frontière désormais définie et la rive sud du fleuve Niger, soit 1100 km2 au Nord-Ouest. 

Les travaux conjoints de démarcation de la frontière ont alors démarré. C'était précisément en août 2008 entre les experts des deux pays. Ils se sont poursuivis jusqu’en 2022 avec la finalisation d’un avant-projet d’instrument juridique consacrant la mise en œuvre effective de l’arrêt de la CIJ. 

Le Conseil des ministres a, après examen du dossier, approuvé le texte du projet d’accord qui sera transmis à l’Assemblée nationale. C'est pour une autorisation de sa ratification. Pour y parvenir, le Chef de l'État a instruit les  ministres concernés afin d’organiser une séance d’information préalable à l’intention des députés. Ceci, pour une bonne appropriation du dossier. De même, en concertation avec les autorités nigériennes, des dispositions nécessaires à la viabilisation et à la sécurisation des localités situées le long de la frontière seront prises. 

En conséquence, pour marquer la présence de l’État sur les îles rétrocédées au Bénin ainsi que dans les localités environnantes, il y sera procédé à la réalisation d’infrastructures socio-communautaires et de sécurité, a déclaré le Conseil. 

David DOLTAIRE
#MediapartBénin, l'information en temps réel

Partager