Le processus électoral parlant des législatives du 8 janvier dernier vient de prendre fin. Terminus tout le monde descend. C'est du moins ce qu'il y a lieu d'affirmer après le verdict de la Haute juridiction par rapport au recours déposé par l'opposition contre les résultats du scrutin du 8 janvier. 

Cette sensibilité politique de l'opposition radicale a demandé à la Cour d'ordonner la CENA de lui fournir la compilation des résultats estimant qu'il y a eu fraudes. Ce que vient de réfuter la Cour Constitutionnelle pour avoir dit niet à cette affaire. Et elle a motivé sa décision. En effet, la Cour a estimé que les allégations de fraude électorale et d’irrégularités présentées par le parti n’étaient pas suffisamment étayées par des preuves tangibles. 

Elle a souligné ensuite que les partis politiques doivent avoir leurs compilations. Les feuilles de dépouillement doivent être remises aux représentants des partis. Les documents doivent être délivrés sur champ et non une réclamation plus tard par un parti. Ce qui signifie, d'évidence,  que toute demande d’annulation ou de modification des résultats électoraux doit être appuyée par des preuves non seulement tangibles mais surtout  irréfutables. Elle a également rappelé que toutes les mesures de sécurité et de transparence nécessaires avaient été prises pour garantir la fiabilité des résultats du scrutin. 

À la suite du verdict, le parti Les Démocrates a exprimé sa déception. Tant il a déclaré qu’il respecte la décision de la Cour Constitutionnelle, il a néanmoins affirmé qu’il a fait observer qu'il continuera à surveiller de près le processus électoral et à défendre les intérêts de ses électeurs. 

Lire ci-joint l'intégralité de la décision de la Cour 

David DOLTAIRE
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