Les députés de l’Assemblée législative de la transition (ALT) se sont réunis le vendredi 13 janvier 2023. C'était pour parler de la situation des fonctionnaires ayant quitté leurs postes pour raison de menace terroriste. Il y a aussi la situation de la gouvernance des médias sociaux. 

Le ministre de la fonction publique, du travail et de la protection sociale Bassolma BAZIÉ, et le  ministre de la communication, de la culture, des arts et du tourisme Jean Emmanuel OUÉDRAOGO ont été appelés pour répondre à ces deux questions orales posées par le député Daniel ZOUNGRANA. 

La première question fut sans débat et la question de la régulation des médias sociaux a été abordée avec débats à l’appui. La question sur la situation des travailleurs de Moov Africa Burkina-Faso (ex ONATEL) quant à elle a été reportée à une prochaine séance. 

La séance a été présidée par Dr Ousmane BOUGOUMA, Président de l’Assemblée législative de la transition (ALT). 58 députés y ont pris part. 

Prenant la parole, le ministre d’État, chargé de la fonction publique a fait le point de la situation des agents touchés par la crise sécuritaire. Une situation indépendante de leur volonté, selon le premier responsable de la fonction publique burkinabè. Selon les chiffres recensés par les gouverneurs des différentes régions et dévoilés par le ministre de la fonction publique, 4.773 agents publics sont concernés. À cause de ce phénomène qui sévit sur l’ensemble du territoire national, ils ont été obligés de quitter leurs postes. Des structures administratives et des services de l’État ont été aussi fermées à cause des attaques des groupes armés terroristes. 

Des dispositions ont d’ores et déjà été prises pour redéployer ces différents agents, selon Bassolma BAZIÉ. À cet effet, 33.239 agents ont fait objet de redéploiement sur l’ensemble du territoire national. Il a rappelé que la fonction publique burkinabè compte 223.853 agents selon le dernier rapport de 2022. La région du Centre regroupe 26,23% des effectifs des agents publics. Une situation qui s’explique par la concentration humaine et la présence de nombreuses structures de l’État, selon le ministre de la fonction publique. 

David DOLTAIRE
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