Réagissant sur Radio-France Internationale (RFI) le mardi 10 janvier, aux chiffres avancés tous azimuts sur les réseaux sociaux aux lendemains du scrutin du 8 janvier 2023, la CENA remet en cause leur crédibilité et leur fiabilité. Par la voix de son chargé du matériel et des opérations, Rufin DOMINGO, l'institution en charge de l'organisation des élections et habilitée à publier les grandes tendances semble dire que cela relève d'une guerre de chiffres entre les partis politiques et ne saurait par conséquent engager la responsabilité de la CENA. D'une façon précise, Rufin DOMINGO fait observer que « …c’est vraiment de la communication entre différentes chapelles politiques et que cela n’engage pas la CENA ».
Le responsable en charge du matériel et des opérations de la Commission Électorale Nationale Autonome (CENA) n'a pas manqué de rassurer l'opinion publique de ce que la salle informatique dans laquelle se trouvent les ordinateurs d'où sortiront les résultats serait en totale sécurité.
Rufin DOMINGO a eu le réflexe, à l'occasion, de rejeter qu'ils ne reçoivent aucune pression extérieure mais a mis un point d'honneur sur la crédibilité des résultats à donner par la CENA. Contrairement à ce qu'on entend raconter ça et là sans oublier des informations biaisées qui fusent des débats et commentaires dans l'opinion publique. Et c'est ce qu'on retient d'essentiel lorsqu'il a affirmé en toute sûreté par la même occasion que « …le département informatique ne subit aucune pression; la transparence est totale et les traitements qui se font à la CENA, c’est pour rendre des résultats fiables tels que sortis des urnes ».
Voilà qui est clair. Les individus qui s’adonnent à des publications de ces chiffres sur les réseaux sociaux savent dans quel intérêt ils le font. Il faut qu'ils y mettent un bémol pour ne pas mettre à rude épreuve la proclamation que s'apprête à faire la CENA.
Rappelons que selon son chronogramme, la CENA a prévu annoncer les grandes tendances avant fin de cette semaine.. Plus de six (06) millions de Béninois étaient aux urnes. Et c'est pour élire les 109 députés qui composeront l'hémicycle de la 9è législature.
Pour l'heure, les responsables des partis politiques retiennent leur souffle. Mais la grande question qui demeure posée est; et si on laissait la CENA et la Cour Constitutionnelle faire leur travail?
David DOLTAIRE
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