La Police ghanéenne a mis en garde les chefs religieux contre les prophéties traditionnelles du Nouvel An, ceux qui peuvent provoquer la peur, l’anxiété ou la mort. Cela était nécessaire dans un contexte où le droit à la liberté de culte ne doit pas violer les droits d’autrui, a déclaré la Police dans un communiqué. Mais les critiques disent que l'ordre est illégal. 

Il est de notoriété publique que des millions de chrétiens se rassemblent souvent dans les églises pour entendre leurs pasteurs proclamer la nouvelle année. À cette occasion, les messages vont souvent des projections optimistes à celles qui préviennent d’une catastrophe imminente. 

La Police a néanmoins félicité les groupes religieux pour leur « coopération » et pour « avoir adopté des moyens légalement acceptables pour communiquer des prophéties ». Mais l’avocat ghanéen Sammy DARKO a déclaré que l’ordre de la Police était « illégal ». 

La Police a déclaré avoir adopté le 27 décembre comme jour de la Journée de conformité de la communication prophétique. « Cette journée est réservée pour rappeler à tous de pratiquer notre foi dans les limites de la loi pour garantir un environnement sûr et sécurisé, exempt d’anxiété générée par les prédictions de dommages, de dangers ou de décès imminents », indique le communiqué. 

David DOLTAIRE
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