Les talibans ont pris la décision, mardi 20 décembre 2922, d’interdire les universités aux filles jusqu’à nouvel ordre et sans explication. Le chef des Nations unies, Antonio GUTERRES, s’est dit « profondément alarmé » par cette décision.
Force est de constater que depuis le retour au pouvoir des talibans et malgré leurs promesses, les droits des femmes reculent irrémédiablement en Afghanistan. Tenez ! En mars 2022 déjà, la gent féminine a été exclue des collèges et des lycées. Trois mois après avoir obtenu leur examen d'entrée à l'université, elles ont été interdites de continuer leurs instructions.
Un pays peut-il se développer sans la participation des femmes?
Cette question mérite d'être posée. On y répond en même temps par l'affirmative. Pour la simple raison que cette décision est, pas seulement, choquante et indigne mais aussi rétrograde. En tout pour tout, elle dénote d'une myopie intellectuelle, phénomène d'une époque pourtant révolue. Cette époque qui maintenait la femme, considérée comme le sexe faible, dans un état d'esclavagisme et de discrimination notoire.
Aujourd'hui tout a changé. Tout a évolué sur le terrain en matière des droits de la femme. Tout est fait, en effet, de manière à impliquer la femme dans le processus du développent.
C'est dire, partant de là, que d'énorme progrès sont faits dans ce sens. De même, on enregistre globalement au niveau de la société des mutations assez perceptibles si visibles pour être en but à des actes anti-valeurs comme celui de ces talibans.
Il faut qu'ils en prennent conscience et savoir que ce n'est pas en cherchant à aliéner la femme par des attitudes misogynes de ce genre qu'ils réussiront à atteindre leur objectif. Celui sans doute de la maintenir dépendante de la société.
D'ailleurs, de plus en plus, il est conféré à la femme des droits au même titre que l'homme de manière à lui donner des chances de contribuer au développement. Les talibans doivent donc éviter de continuer à s'illustrer tristement par des considérations qui visent à étouffer l'épanouissement et l'émancipation féminine.
À défaut, on sera tenté de considérer que "seuls les imbéciles n'évoluent pas" comme l'a chanté le célèbre artiste musicien ivoirien Alpha BLONDY.
David DOLTAIRE
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