Le ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir ABDOLLAHIAN, a déclaré que le terrorisme en Asie occidentale et en Afrique est une conséquence de l'implication d'États non régionaux.
Lors d'une conférence de presse conjointe avec son homologue malien Abdoulaye DIOP mardi à Bamako, Amir ABDOLLAHIAN a fait remarquer que "l'ingérence de certains pays extra-régionaux est la raison de la formation de certains groupes terroristes dans la région de l'Asie occidentale et en Afrique". "Nous sommes d'avis que l'application instrumentale du terrorisme doit être laissée de côté et que les pays doivent être autorisés à agir de manière indépendante", a déclaré le chef de la diplomatie.
Séparément, le haut diplomate a abordé les sanctions illégales et cruelles des États-Unis contre l'Iran. Il a déclaré que "l'histoire a montré que les sanctions américaines ont échoué" malgré le fait que "l'Iran fait l'objet de sanctions américaines draconiennes depuis des années". Après s'être retiré du Plan d'action global conjoint (JCPOA), souvent connu sous le nom d'accord sur le nucléaire iranien, Washington a rétabli les sanctions en 2018 et en a ajouté de nouvelles.
Il a également évoqué la question des relations bilatérales entre l'Iran et le Mali, ajoutant que Téhéran accorde la priorité à la collaboration avec le pays africain dans la sphère diplomatique dans les domaines de la défense, de l'éducation et de l'économie. Les deux pays sont déterminés à approfondir leurs relations, a-t-il déclaré, ajoutant que "nous avons un plan clair pour les relations bilatérales". Il a cité sa visite au Mali comme preuve de l'attention particulière de l'Iran sur les liens entre les deux nations.
Le voyage, le premier au Mali et sur le continent africain d'Amir ABDOLLAHIAN en tant que ministre des Affaires étrangères, comprenait une réunion de la mission économique conjointe des nations, où les deux parties ont décidé d'accroître leur coopération dans des domaines tels que l'économie, y compris l'économie numérique, les transports, le rail, logement, développement urbain et culture.
Modeste S. DOSSOU
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