La fusion intervenue entre le Parti du Renouveau Démocratique (PRD) et l’Union Progressiste (UP), a scellé la mort des deux plateformes politiques et la naissance de l’Union Progressiste le Renouveau (UPR). La configuration cependant de l’instance dirigeante laisse voire un grand absent et on se demande ce que rapporte alors cette fusion à Adrien HOUNGBÉDJI.
L’ancien président du défunt Parti du Renouveau Démocratique, Adrien HOUNGBÉDJI, n’est pas dans la configuration du nouveau parti UPR qui est dirigé par l’ancien patron de la Cour Constitutionnelle Josèphe DJOGBÉNOU. L’absence de l’avocat qui, même si elle était plus ou moins prévisible, vient ainsi ouvrir la porte à plusieurs spéculations sur son avenir.
Dans un premier temps, il faut supposer que l’homme politique pourrait être nommé président d’honneur du nouveau parti UPR. Ce qui lui confèrerait un statut plutôt honorable pour lui qui a longtemps lutter pour ne pas se faire absorber par les gros blocs nés depuis l’avènement du régime de la rupture, qui a ainsi rompu avec les centaines de partis politiques créés de part et d’autres et qui encombraient l’atmosphère politique du petit pays qu’est le Bénin.
Ensuite, on est tenté de croire que la ligne est toute tracée pour que le prochain « sage » que nommera le Président Patrice TALON, pour compenser le déficit créé par le départ de DJOGBÉNOU de la Cour Constitutionnelle, soit Adrien HOUNGBÉDJI. L’homme a toutes les qualités et compétences requises et vient en effet, de se réinscrire au barreau béninois en tant que juriste, ce qui boucle la liste des conditions à remplir pour ce poste. De toute évidence, HOUNGBÉDJI ne « livrera » pas le PRD et n’irait pas à la Cour pour ne pas en être le président.
Enfin, vue les attitudes de certains cadors de la politique béninoise, on peut simplement se laisser convaincre que Maître Adrien HOUNGBÉDJI a atteint le moment où il doit penser se retirer des affaires et laisser la nouvelle génération faire le job. C’est peut-être le moment pour ce politicien de grande envergure, de regarder les jeunes faire et, de loin, leur prodiguer des conseils de sage et d’homme avertis.
Modeste S. DOSSOU
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