Depuis son avènement à la magistrature suprême, le leitmotiv du Président Patrice TALON fut de révéler l'image du pays et l'amener sur l'orbite du réel développement. Et pour y arriver, plusieurs réformes ont été entreprises. Pendant que certains béninois prennent l'effectivité de ses réformes comme un lourd fardeau, d'autres dirigeants, nous emboitent les pas. 

Après la Guinée, c'est au tour de la Côte d'Ivoire de nous emboîter les pas. À l'issue du Conseil des ministres tenue le mercredi 13 avril 2022 et sous la présidence du Président Alassane OUATTARA, il a été décidé de la création d'une plateforme de dénonciation des actes de corruption et infractions assimilées (SPACIA). 

Au titre du Ministère de la Promotion de la Bonne Gouvernance, du Renforcement des Capacités et de la Lutte contre la Corruption, en liaison avec le Ministère de l’Économie et des Finances et le Ministère du Budget et du Portefeuille de l’État, le Conseil a adopté un décret portant création, attributions, organisation et fonctionnement d’une plateforme de dénonciation des actes de corruption et infractions assimilées dénommée SPACIA. 

Cette mesure vise à renforcer et à améliorer le dispositif de prévention et de lutte contre la corruption et les infractions assimilées, de façon à insuffler plus de transparence dans la gestion des affaires publiques. À cet effet, la SPACIA intègre un numéro vert et une plateforme informatique, avec pour missions de recueillir les dénonciations, les signalements ou alertes des cas de corruption et infractions assimilées, et de procéder à leur traitement. 

En cas de faits concordants ou d’infraction avérée, la SPACIA est habilitée à saisir les autorités compétentes, mais également à assurer le suivi des mesures prises. 

Mathieu A. HOUNHOUI 
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