C'est à la faveur de cette sortie médiatique qui s'est déroulée à la salle Fleuve Jaune du ministère des affaires étrangères et de la Coopération que le ministre Alain OROUNLA a expliqué ce qu'il faut comprendre du dialogue politique annoncé par le Chef de l'État.

Dans le but d'éclairer la lanterne de l'opinion public face aux nombreuses interprétations faites du dialogue politique annoncé par le Président Patrice TALON, le ministre de la communication et de la poste a animé le lundi 7 octobre 2019 une conférence de presse.

À la faveur de cette sortie médiatique, le ministre porte parole du gouvernement a expliqué ce qu'il faut comprendre du dialogue politique annoncé par le Chef de l'État. Pour lui c'est une rencontre avec l’ensemble des partis politiques régulièrement constitués au Bénin. Ce n'est ni une conférence nationale encore moins un dialogue national fait-il savoir. A l'en croire, l'élément qui focalisera l'attention des participants à ces assises du 10, 11 et 12 octobre 2019 n'est rien d'autre que la relecture des textes.

À cet effet, le ministre Alain OROUNLA affirme que les partis politiques vont principalement discuter des améliorations qu’ils jugent nécessaires d’apporter aux textes qui régissent la vie politique nationale. En claire, il s’agit de la loi sur la Charte des partis politiques et celle afférente au Code électoral. Nul doute qu'au cours des discussions, les délégués reviendront sur les points qui avaient fait l’objet de désaccord notamment ceux relatifs à la caution, au quitus fiscal mais aussi au nombre de signatures requises pour formaliser l’existence d’un parti politique. Ces dispositions contenues dans les deux lois n’ont pas facilité les choses pour certaines formations politiques qui ont été recalées à l’étape de la mise en conformité à la nouvelle charte des partis politiques.

Par ailleurs, sur la question de l'invitation adressée à un parti qui, à la date du 3 octobre dernier, n'avait pas encore son récépissé définitif, le porte-parole du gouvernement explique que l’administration a considéré qu’un tel parti et ses promoteurs sont dans la dynamique de contribuer à l’animation de la vie politique. <<On ne les aurait pas invités que logiquement l’on pourrait se demander pourquoi, alors qu’ils ont engagé toutes ces formalités, on ne les associe pas au Dialogue>>, a-t-il dit.

En ce qui concerne la question de la non participation de la société civile à cette assiste, le ministre OROUNLA demande à ce qu'on ne fasse pas un mélange des genres car il a été bien dit ''Dialogue Politique'' et ''Société civile''. <<Le rôle de la société civile est-il d’être sur le terrain de la politique ? Non ! >>, a-t-il répondu. Selon lui, si la société civile estime qu’elle a des contributions à apporter, elle peut les envoyer à qui de droit, ou demander à être reçue par le Chef de l'État.

E. G.
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