Conformément aux dispositions de l'article 59 de la loi organique N°2013-14 du 27 septembre 2013 relative aux lois des finances pour le Débat d'Orientation Budgétaire (DOB), les parlementaires de la huitième législature ont été entretenu ce mardi 29 juin 2021, par le ministre de l'Economie et des Finances, Romuald WADAGNI, sur la gestion Budgétaire de l'année 2022 et plusieurs d'autres questions d'ordre économique. 

Plusieurs sujets économiques ont été paraphés au cours de cette discussion entre le ministre Romuald WADAGNI et le Président de l'Assemblée Nationale, Monsieur Louis VLAVONOU et ses collègues. Entre autres sujets débattus, on peut citer la situation économique et financière du Bénin sur la période 2018-2021, des perspectives sur la période 2022-2024 et des amendements. 

En effet, selon le rapport de la Commission des finances de l'Assemblée Nationale, la politique économique de la période 2022-2024 permettra de mettre en place des mesures pour contribuer à l'accroissement du secteur agricole, touristique, économique, économie-numérique et pleins d'autres secteurs de développement. Sur le plan des infrastructures, des chantiers déjà ouverts sur toute l'étendue du territoire national vont suivre leur cours et bien d'autres seront également ouverts d'ici là, spécialement des infrastructures routières, énergétiques et d'assainissement. 

Dans la même lignée, le secteur industriel béninois sera redynamisé afin de le rende plus favorable aux investisseurs nationaux comme internationaux, des projets sociaux seront élargis pour venir en aide à la couche moins aisée seront également au rendez-vous y compris des questions relatives à la mobilisations des ressources financières et leur gestion. 

Suite à la présentation du ministre, les députés ont soumis une multitude d'interrogations à l'autorité. Il a été question << des dispositions prises par le Gouvernement pour la maîtrise de l'inflation des prix sur le marché des produits de premières de nécessités; de la nécessité d'accompagner de mesures sociales, de la mise en œuvre des réformes; l'impact de l'utilisation des ressources d'emprunt sur la vie des populations; les clarifications sur les investissements financés par les ressources issues des dettes contractées par le Bénin; de la nécessité de prévoir dans le budget 2022, de l'augmentation du SMIG et l'amélioration des salaires et des pensions; de la nécessité de soutenir le secteur du tourisme en accordant plus de facilités aux promoteurs; des mesures prises par le Gouvernement pour atténuer les effets de la famine qui se profilent à l'horizon; des raisons qui justifient la suppression de l'ONASA; de la mise à disposition du Parlement du Document d'évaluation et les conclusions qui ont conduit à la suppression de l'ONASA; de l'évolution de l'impact des mesures prises pour contenir l'exportation des produits vivrière vers les pays de la sous région; des précisions à apporter sur la répartition par commune des 150.000 ménages bénéficiaires de l'énergie électrique; les clarifications sur le choix du Gouvernement entre la monnaie unique ECO de la CEDEAO et l'ECO des pays francophones; de la nécessité de prioriser les secteurs de l'éducation et de la santé, dans l'orientation des politiques budgétaires; de la mise en place d'une cellule de veille stratégique en vue d'assurer la résilience de l'économie béninoise; du bilan des impacts des réformes, secteur par secteur, sur les conditions de vie des populations; de la nécessité de mettre en place un système intégré de gestion des cotisations sociales entre la Caisse nationale de sécurité sociale et la Direction générale des Impôts; des mesures envisagées au profit des établissements scolaires et des PME, dans le cadre de la mise en oeuvre des réformes; de la nécessité de préserver la continuité des prestations de la CNSS dans l'utilisation par l'État, des cotisations sociales à des fins d'investissement. 

Des recommandation ont été ainsi faites à l'endroit du Gouvernement. Notamment la préservation de la continuité des prestations de la CNSS dans l'utilisation par l'État, des cotisations sociales à des fins d'investissement; la mise en place d'un système intégré de gestion des cotisations sociales entre la Caisse nationale de sécurité sociale et la Direction générale des Impôts; l'établissement du bilan des impacts des réformes, secteur par secteur, sur les conditions de vie des populations; et enfin la prévision dans le budget 2022 de l'augmentation du SMIG et l'amélioration des salaires et des pensions>>. 

J. M.
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