Suite au récent coup d'État survenu au Mali le lundi 24 mai dernier, organisé contre le Président de transition Bah NDAW, la Communauté Économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) a décidé des sanctions contre les auteurs de ce nouveau coup d'État. Cette décision est issue du sommet extraordinaire des pays ouest-africains tenu ce dimanche 30 mai 2021 à Accra. 

La CEDEAO gère la situation politique du Mali à l'amiable. En effet, cet énième coup d'État survenu au Mali ne laisse pas perplexe les autorités sous-régionales. C'est alors qu'elles se sont rassemblées ce dimanche pour trancher sur la situation politique du Mali. 

<< Après de longues discussions, les Chefs d'État et de gouvernement ont décidé de suspendre le Mali des Institutions de la CEDEAO, appellent à la nomination immédiate d'un Premier ministre issu de la société civile et exigent l’organisation d’élections législatives et d’un scrutin présidentiel d’ici le 27 février 2022 >>, selon le communiqué publié à l'issue de la rencontre qui s’est tenue à Accra, au Ghana. 

Par ailleurs, occasionné neuf mois après l’éviction, par le même groupe d’officiers, de l’ancien Président Ibrahim Boubacar KEITA, ce nouveau coup d'État a aussi interpellé la France qui affirme ne pas rester aux côtés d'un pays qui a perdu sa légitimité démocratique et menace de retirer les troupes françaises du pays. 

J. M.
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