Le premier résultat issu de ce sommet qui s'est tenu ce mardi 18 mai à Paris, est la proposition faite par les dirigeants africains aux pays émancipés. Ce vœu consiste à verser 100 milliards de dollars pour l'Afrique sous forme de Droits de Tirages Spéciaux (DTS). Ce souhait vient à point nommé pour combler les atteintes du Chef de l’État Patrice TALON, qui dans le cadre des réflexions sur l’initiative d’un moratoire sur la dette africaine, avait saisi plusieurs dirigeants d’États et d’Institutions de financement et proposé d’engager des réflexions pour une approche plus responsable, innovante et commune des partenaires au développement sur la problématique du financement du développement économique de l’Afrique. 

En effet, intervenant sur la question ce mercredi 19 mai au micro de Christophe BOISBOUVIER, Romuald WADAGNI pense que "espérer 100 milliards de dollars sur 285 milliards de dollars prévus, somme destinée à combler les besoins d'urgence en Afrique selon le Fond Monétaire International (FMI), n'est pas un vœu pieu >>, tel que l'a dit Christophe BOISBOUVIER. Pour lui, malgré que les États-Unis n'ont pas encore donné leur aval, pour allouer une telle somme à l'Afrique, << une partie de la bataille a été gagnée >>. Il souhaite que les Droits de Tirage Spéciaux (DTS) soient débloqués pour l'attribution d'allocations nouvelles à l'Afrique, et que les autres pays se mettent dans la même dynamique que le Président Patrice TALON, afin que l'objectif soit atteint. 

À la question de savoir si la prorogation du moratoire du remboursement des dettes est une bonne nouvelle, Romuald WADAGNI pense qu'à l'instar de nombreux pays africains, le Bénin aussi traverse des situations économiques engendrées par la Covid-19 et il faut donc aller << cas par cas >> et surtout avec des négociations pour permettre à ces pays de se régulariser. 

Pour ce qui est du non payement des impôts sur les emprunts faits par les pays africains, Romuald WADAGNI promet que des réformes seront sans doute entreprises par des dirigeants, pour honorer leur engagement vis à vis de l'emprunteur. Il suggère aussi qu'il faut << emprunter à un taux d'intérêt faible et sur une longue période >>, afin de mieux faire face au payement sans que cela n'ait des retombés sur les populations. 

J. M.
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