Invité le lundi 03 mai 2021 sur l'émission 5/7 Matin de la chaîne nationale ORTB à l'occasion de la journée mondiale de la liberté de la presse, le ministre de la Communication et de la Poste, Alain OROUNLA a mis un projecteur sur les zones d'ombres qui prêtent à confusion.

La liberté de la presse reste et demeure une préoccupation pour Alain OROUNLA, Ministre de la Communication et de la Poste. Dans un passé récent, Reporter Sans Frontière a publié la liste des pays où la presse se sent libre indépendante ou menacée. Sur cette liste de RSF, le Bénin s'est retrouvé à la 114e position sur 180 pays, ce qui a suscité tant d'émoi que d'émotion dans le rang des citoyens et des professionnels des médias eux même qui, parfois assimilent les faits liés à la presse numérique à ceux de la presse classique. 

<< Le Code du numérique n'est pas le Code des journalistes. Le Code des journalistes en République du Bénin, c'est le Code de l'information et de la communication qui promeut une presse libre >>, a-t-il clarifié avant de notifier << qu'il y a des États qui revendiquent les censures, qui revendiquent les obstructions, les atteintes portées à la liberté de la presse >> dont le Bénin n'en fait pas partie. 

À en croire le ministre, la liberté de la presse reste une réalité en République du Bénin. << Nous sommes très clairement pour les libertés, la liberté de la presse en particulier et c'est une liberté qui est devenue tellement libre qu'elle est devenue libertaire. Donc, notre gouvernement ne promeut pas les atteintes à la liberté de la presse qui restent soumises au Code de l'information et de la communication >> a confirmé Alain OROUNLA lors de son passage sur 5/7Matin à l'ORTB pour décrypter l'actualité liée à la liberté de la presse. 

L'évolution du numérique a pris une autre tournure aujourd'hui dans le monde, que le Code de l'information et de la communication du Bénin n'avait pas pris compte. C'est fort de cela dit-il, qu'il paraît impérieux de cadrer ce secteur, d'où l'élaboration du Code du numérique pour permettre d'abord à tous et ensuite surtout aux professionnels des médias, de ne pas tomber dans l'amateurisme au profit du professionnalisme.  << Au moment où ce Code a été élaboré et que nous faisions la promotion de la liberté, les réalités du numérique n'étaient pas aussi palpables aujourd'hui et c'est un domaine qui s'est développé tellement vite qu'il a fallu que l'on l'encadre....notre pays n'a pas pensé qu'à l'élaboration d'un Code du numérique que pour combattre la cybercriminalité >>, a justifié Alain OROUNLA. 

La crédibilité de l'information et l'impartialité dans le traitement des informations au niveau des journalistes, gages du bon fonctionnement de la démocratie et du développement de la Nation, étant le fort du ministre, il invite tout acteur ou toute organisation à travailler pour une presse crédible, impartiale et transparente. << Il faut cesser de confondre ou de vouloir coûte que coûte enfermer l'exercice du journaliste >>, a-t-il martelé pour finir. 

J. M.
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