Invité spécial de Karine FRANCK sur RFI ce jeudi 22 avril 2021, le Directeur de la Communication à la Présidence de la République du Bénin, Wilfried Léandre HOUNGBÉDJI donne des explications de taille à propos des arrestations post-électorales constatées au Bénin.

Au cours de son entretien avec Karine FRANCK, journaliste service Afrique de RFI, Wilfried Léandre HOUNGBÉDJI a répondu de façon limpide a plusieurs questions pour éclairer la lanterne du peuple béninois. Il s'agit entre autres de la question liée à des arrestations constatées au lendemain des élections présidentielles du 11 avril 2021 au Bénin, celle relative au point de vue de Maître Robert DOSSOU, ancien Président de la Cour Constitutionnelle du Bénin et Avocat de Réckya MADOUGOU et Joël AÏVO, sur la chaîne française et la question de l'assise nationale invoquée par certains leaders politiques du pays. 

À la question de connaître les raisons fondamentales de l'arrestation de Réckya MADOUGOU et de Joël AÏVO, tous deux membres du parti "LES DEMOCRATES", Wilfried Léandre HOUNGBÉDJI répond : << ...Il n'y a pas de particularisme à faire sur les noms que vous évoquez. Dans tous les cas, personne ne se retrouve invité à répondre aux préoccupations du Procureur Spécial de la CRIET ou de la justice tout court, s'il n'y a pas à tout le moins des soupçons évidents contre cette personne et les enquêtes se poursuivent.>>. Pour Wilfried Léandre HOUNGBÉDJI, nul n'est au dessus de la loi et tous sont appelés à répondre de leurs actes pour garantir le statut historique du Bénin, comme quoi, pays démocratique. 

Par rapport à la préoccupation de Maître Robert DOSSOU toujours sur RFI, le mardi 20 avril dernier,  Wilfried Léandre HOUNGBÉDJI lui indique d'abord la procédure adaptée à suivre pour être entendu avant de lui faire comprendre que le Bénin a connu une métamorphose depuis cinq ans environs. À l'en croire, Robert DOSSOU est en retard par rapport à la réalité sur le terrain. << Précisément ce qui a changé c'est que désormais, le sens des responsabilités prévaut au Bénin, c'est  qu'il n'y a plus place pour l'impunité. Le policier, l'enseignant, le douanier et ce n'est pas parce que l'on serait un intellectuel ou un politique que pour vous, l'on devrait consacrer l'impunité et protéger les crises >>, a-t- il rappelé lors de son de son entretien. Visiblement, Wilfried Léandre HOUNGBÉDJI évoque la question de la lutte contre l'impunité au Bénin à l'ère de la rupture. 

Pour le Directeur de la Communication à la Présidence, les arrestations constatées au lendemain de l'élection présidentielle ne sont que signes de la bonne marche de la démocratie béninoise. << Pourquoi aux États-Unis, alors que l'élection est terminée et puis il y a plus de deux-cents (200) arrestations liées à l'attaque du Capitole? Pourquoi en France, alors que les manifestations des gilets jaunes se sont achevées, il y a eu autant d'interpellations; autant même de condamnations et que cela ne gêne personne? Parce qu'on comprend que c'est le fonctionnement normale de la démocratie.>>, a-t-il souligné pour répondre à Karine FRANCK. 

Pour finir, Wilfried Léandre HOUNGBÉDJI confirme que le Président Patrice TALON ne fait pas la chasse aux sorcières et que les opposants restent nombreux sur le territoire béninois. Ils les appellent donc "à avoir les aptitudes républicaines, à reconnaître les Institutions de la République et obéir aux Institutions de la République.>> 

J. M.
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