Dans l'affaire Madougou Gate, le juge Essowe BATAMOUSSI qui aurait démissionné de la Cour de Répression des Infractions Économiques et du Terrorisme (CRIET) et qui s'est trouvé un enclos en France s'est exprimé ce matin du lundi 5 mars 2021 sur la Radio France Internationale (RFI). 

Essowe BATAMOUSSI tombe très bas et se fait salir au vue du monde entier. Dans une interview accordée aux confrères de RFI, l'homme affirme délibérément sans aucune preuve tangible, que la justice béninoise est sous l'instruction du pouvoir exécutif. Essowe BATAMOUSSI enfonce ainsi sa famille dans une honte qui ne dit pas son nom. D'abord, même pour un campagnard qui vit dans un village lointain et qui n'a aucune connaissance des textes juridiques et de l'actualité de son pays, il sait tout au moins qu'un juge ou du moins un homme de droit s'exprime avec des preuves tangibles. Tel n'a pas été le cas chez le soit disant "Juge". Au passage, les responsables de cette corporation doivent extirper des incompétents du secteur afin de donner une autre image à la justice béninoise en qui le peuple met toute sa confiance. 

Depuis la naissance de cette institution juridique qui a tranché sur plusieurs dossiers pour mettre le Bénin sur la rampe du développement, plusieurs personnes ont été accusées dans divers dossiers. Dans l'affaire ICC, et d'autres dossiers, l'institution juridique s'est montrée compétente. En ce moment, l'homme qui s'est enfuit n'a pas trouvé une manipulation de l'institution. Agir de la sorte dans un tel dossier qui a été clairement mis a nu et dont l'accusée commence même à faire des aveux en disant qu'elle s'est trompée de cible pour son opération d'envoi de messages WhatsApp, c'est démontrer son amateurisme ou son enfantillage en politique. 

Vue le contexte très sensible dans lequel le Bénin se retrouve à l'heure actuelle (la période électorale), le juge Essowe BATAMOUSSI devrait être poursuivi pour trouble à l'ordre public si la justice devrait trancher sur la démarche de l'homme, qui en aucun cas, n'aurait pas respecté la déontologie de la corporation. 

Une question taraude les esprits dans cette affaire. Pourquoi c'est le dossier Reckya MADOUGOU qui a suscité la démission du juge? 

Dans ce pays, l'institution a tranché sur des affaires de simples citoyens béninois. À ce niveau, il n'y a pas encore manipulation, n'est-ce pas? Si l'on devrait aller plus loin, plusieurs proches des membres du gouvernement et même du Chef de l'État ont été accusés, jugés et sanctionnés par cette même CRIET conformément aux lois en vigueur en République du Bénin. A cette étape également, n'y avait-il pas eu manipulation? Visiblement, l'homme crédule est à la solde de l'opposition qui se résume en un groupuscule de personnes sans vision qui vivent dans un monde ténébreux. Si l'homme était vraiment un héros  qui détache les affaires louches comme il voulait l'être, il allait rester au pays pour faire sa déclaration et montrer au peuple béninois, son audace, sa détermination et son courage. Mais là, la mission a échoué à une vitesse de dix milles kilomètres par heure. Le peuple béninois a compris la mission et dit "STOP" à l'intoxication et à la zizanie. 

RFI se met peu à peu sur le chemin de l'amateurisme 

Quand le journaliste affirme qu'un groupe de femmes s'est manifesté devant la prison alors qu'il s'agit d'un petit groupe de femme d'à peine 20 personnes qui ont voulu connaître le verdict final de l'institution, il y a là également une sorte de manipulation pour montrer aux autres qu'il y a eu manifestation après l'accusation de dame Reckya MADOUGOU. La radio française devrait quand même avoir des informations de sources fiables avec précisons. Il serait mieux que RFI fasse dos à ce sale besogne dans lequel elle végète depuis peu pour contribuer à la destruction du Bénin en complicité avec des opportunistes qui ont quitté le pays parce que leurs intérêts sont touchés. 

J. M.
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