Le ministre des Enseignements Secondaire, Technique et de la Formation Professionnelle, Mahougnon KAKPO, a initié depuis le samedi 6 mars 2021, au Lycée Béhanzin de Porto-Novo, une tournée de reddition de compte sur la mise en œuvre des réformes du Programme d’Actions du Gouvernement dans le sous-secteur des Enseignements Secondaire, Technique et de la Formation Professionnelle.

Le ministre a achevé sa tournée à Dassa-Zoumé où il a fait le point de ces différents échanges tout en levant un coin de voile sur les objectifs de cette tournée.

Dans un échange avec le journal "Le Matinal", le ministre explique que sa volonté de "rencontrer les acteurs du système éducatif surtout les enseignants, l’administration scolaire et les parents d’élèves afin de leur expliquer ce que nous avons pu faire pendant 5 ans de mise en œuvre du Programme d’Actions du Gouvernement dans le sous-secteur des enseignements secondaire, technique et de la formation professionnelle" était nécessaire.

La signature du contrat des enseignants Agents Contractuels de l’État recrutés en 2016 a également été évoquée au cours de ces échanges. "Ils ont été rassurés pour ce qui concerne la signature des contrats des enseignants contractuels de 2016 puisque ceux-là ont fait un premier contrat de 2 ans, de 2016 à 2018. Ils ont fait un second contrat de 2 ans, de 2018 à 2020 et là maintenant, nous sommes dans une période où il faut leur signer un Contrat à durée indéterminée. Ce travail ne se fait pas seulement au niveau du Ministère des enseignements secondaire, technique et de la formation professionnelle mais avec deux autres ministères à savoir le Ministère du Travail et de la Fonction Publique et le Ministère de l’économie et des finances." a éclairé le ministre Mahougnon KAKPO. Il poursuit en rassurant que " les dispositions sont en train d’être prises à ce niveau pour que le nécessaire puisse être fait afin qu’il n’y ait pas après de quiproquo entre cette catégorie d’enseignants et le gouvernement."

Aux acteurs de l'éducation, le ministre les a exhorté d'être fiers de l’école béninoise qui, aujourd’hui, n’est plus une école où tout va mal mais plutôt une école où des réformes courageuses sont entreprises afin que notre système éducatif puisse être davantage plus performant et conduire notre économie à son réel développement."

Léonard. S.
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