Depuis l'interpellation de dame Réckya MADOUGOU le 03 mars dernier à Porto-Novo, nombreux sont ces personnalités qui se sont prononcées d'une manière ou d'une autre pour apprécier les faits. La grosse voix qui manque à la population béninoise est celle du Président du parti "Restaurer L'espoir", Candide AZANNAÏ. Est-ce une stratégie politique ou un silence ponctuel ?
Connu pour son audace, sa détermination, son engagement et son courage, le Président du parti "Restaurer L'espoir" semble cette fois-ci être convaincu de l'interpellation de sa collaboratrice, dame Réckya MADOUGOU qui milite pour le combat, celui de défendre les droits humains et les acquis démocratiques du Bénin. Chose bizarre, le silence de cet homme qui habituellement, ne laissait rien passer sans se jeter dessus telle une proie d'un animal, inquiète plus d'un et serait entrain de donner raison à ceux qui annonçaient sa "retraite politique".
En effet, étant connu entant que défenseur des acquis démocratiques depuis son accession sur l'arène politique du Bénin, il n'arrive plus à donner de la voix tel qu'il avait l'habitude de le faire. Ceci ne s'apparente pas uniquement à l'affaire MADOUGOU. Par le passé, face à certains sujets politiques qui ont suscité assez de polémiques au Bénin, l'homme est resté bouche B. Candide AZANNAÏ et son parti ne sont-ils par pour la lutte éternelle enclenchées par l'opposition bénininoise dont il fait partie d'ailleurs ? Ou l'homme n'a-t-il pas été sollicité dans cette lutte, vue son parcours politique? La réponse à ces interrogations viendraient sans doute sous peu, pour éclairer la lanterne de la population béninoise.
Il faut retenir que Candide AZANNAÏ fait partie des leaders qui ont lutté pour la victoire du Chef de l'État Patrice TALON en 2016. Il a, après quelques mois, déposé sa lettre de démission du gouvernement le 26 mars 2017 où il était ministre de la défense. Après sa démission, il s'est logé dans le camps de l'opposition où il a participé à plusieurs réunions politiques qui ont pour but, de défier le Chef de l'État en le poursuivant à abandonner certaines réformes politiques qui ne les arrangeaient pas, objectif qui n'a jamais été atteint.
J. C.
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