Après l'inculpation de Reckya MADOUGOU pour les motifs d'association de malfaiteurs et terrorisme, l'on s'attendait à une réaction prompt et virulente de ses avocats. C'était sans compter sur le sens du réalisme du collectif des avocats de la mise en cause.
<< Je ne voudrais pas, en accompagnant Reckya MADOUGOU à la CRIET donner l'illusion à ses proches que je pourrais la défendre >> a affirmé Me Paul Kato ATTITA pour enrayer tout optimise sur le retournement de situation en faveur de sa cliente.
Cet avocat pourtant connu pour défendre bec et ongles ses clients dans les affaires même les plus déliquescentes se dégonfle alors que la bataille juridique devrait normalement à présent commencer. Son collège Me Renaud GBODJO abonde dans le même sens pour justifier son absence à la CRIET : "Je ne saurais dire si Madame Réckya MADOUGOU pourrait s'en tirer ou pas...".
Pour un sachant qui ne se leurre pas et décide de lire entre les lignes, il est on ne peut plus clair que le sort de Reckya MADOUGOU semble être scellé. L'exemple de la candidate recalée, Reckya MADOUGOU doit faire penser et réfléchir chaque béninois.
Force doit rester à la loi. Personne n'y est au-dessus.
Léonard S.
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