L'annonce de la candidature pour un troisième mandat du Président sortant Alassane Dramane OUATTARA crée de graves tensions en Côte d'Ivoire.
Les ivoiriens retiennent leur souffle et beaucoup d'observateurs croient que le pays a déjà renoué avec les vieux démons. On se croirait au début des années 2010 où la Côte d'Ivoire a connu ces actes de violence d'autres époques avec d'énormes pertes en vies humaines.
Dans les mêmes conditions, prévient le scientifique, les mêmes causes produisent les mêmes effets. Les faits et gestes qui se sont produits dans la journée du lundi 19 octobre 2020 dans le pays laissé PAR Félix HOUPHOUËT-BOIGNY et qualifié de "petit Paris" par nombre d'Africains, prouvent à suffisance que ses héritiers ne sont pas encore sortis de l'auberge.
La Cote d'Ivoire renoue avec les vieux démons
Comme on pouvait s'y attendre, nos sources informent que les cours ont été suspendus ce lundi matin dans plusieurs lycées du pays, notamment au lycée classique d'Abidjan. Une suspension qui entre dans le cadre du respect du mot d'ordre de la Fédération Estudiantine et Scolaire de Côte d'ivoire (FESCI). Plusieurs routes barrées, et des tirs à balles réelles on été entendus. On note également de décès.
À Agboville par contre, ce sont des listes électorales qui ont été brûlées pour maintenir le boycott actif du processus électoral en vue de dire non au 3e mandat de Alassane Dramane OUATTARA qu'ils qualifient de dictateur. La même fougue ont amené des manifestants à incendier une voiture dans la Riviera 2, un autre quartier bien connu en Côte d'Ivoire.
Par ailleurs, sur son compte twitter, l'opposant Guillaume SORO écrit avec fierté "Peuple de Côte d’Ivoire, démontre ton amour pour ta patrie. Dis non au 3ème mandat de Alassane OUATTARA". Il regrette tout de même que "la démocratie se meurt en Côte d’Ivoire sous nos yeux, à la manœuvre de OUATTARA." Il déplore un mort et plusieurs blessés à la machette dans la matinée de ce lundi. À ses dires, OUATTARA assassine les ivoiriens au nom d’un 3ème mandat inconstitutionnel, et conclut que la Côte d’Ivoire est dans le chaos.
Adonaï ANANI
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