Les États-Unis ont émis un appel de grande importance à l'arrêt immédiat des ventes d'armes au Soudan, exprimant leur profonde inquiétude face à une menace imminente de massacre à grande échelle dans la région occidentale du Darfour. Cette région avait été le théâtre d'un génocide il y a deux décennies.
L'Ambassadrice américaine aux Nations-Unies, Linda THOMAS-GREENFIELD, a averti contre le risque de répéter l'histoire tragique du Darfour. Cette mise en garde survient alors que la ville d'El Fasher, dernier bastion non tenu par des forces paramilitaires, se retrouve au seuil d'une catastrophe humanitaire.
Les forces paramilitaires, soutenues par le gouvernement, ont été pointées du doigt pour leur rôle présumé dans la dévastation en cours et pour leur préparation imminente à une attaque sur la ville. Les États-Unis ont appelé tous les pays à cesser de fournir des armes aux parties belligérantes, en accord avec l'embargo sur les armes décrété par l'ONU.
La situation actuelle au Soudan, marquée par une guerre civile prolongée, a déjà engendré plus de 14.000 décès, des dizaines de milliers de blessés et le déplacement massif de millions de personnes de leurs foyers. Cette crise humanitaire en gestation soulève des inquiétudes majeures au sein de la communauté internationale. Les appels des États-Unis à la cessation des ventes d'armes visent à prévenir une escalade du conflit et à protéger les civils vulnérables dans la région du Darfour. Il est impératif que les acteurs internationaux agissent rapidement et de manière concertée pour éviter une nouvelle tragédie humaine au Soudan.
La communauté internationale doit se mobiliser de toute urgence pour mettre fin à la fourniture d'armes qui alimente la violence et l'instabilité au Soudan. Du coup, les États-Unis, par leur appel pressant, cherchent à sauver des vies et à prévenir un nouveau chapitre sombre de l'histoire du Darfour. Il est nécessaire que toutes les Nations se rallient à cet appel et œuvrent ensemble pour mettre un terme à la souffrance du peuple soudanais, qui endure déjà depuis trop longtemps les affres de la guerre civile et de la violence.
Roger DEDOME
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