Depuis que le prix du maïs a grimpé au Bénin ces derniers jours, certaines communautés se sont tournées vers le sorgho comme substitut à la farine de maïs pour la préparation de la pâte. Parmi ces localités, Dassa-Zoumé et ses environs ont fait le choix d'adopter le sorgho.
La flambée des prix du maïs a suscité des inquiétudes parmi les habitants du Bénin, où le maïs est un aliment de base largement consommé. Face à cette situation, les communautés rurales des Collines ont commencé à explorer d'autres options pour répondre à leurs besoins alimentaires.
Dassa-Zoumé, une commune située dans la région des Collines au Bénin, a été l'une des premières à expérimenter l'utilisation du sorgho comme alternative à la farine de maïs. Traditionnellement, la farine de maïs est un ingrédient essentiel dans la préparation de la pâte, un plat fondamental de la cuisine béninoise. Cependant, avec l'augmentation des prix du maïs, les habitants ont dû se tourner vers d'autres céréales pour maintenir leur régime alimentaire.
Le sorgho, une céréale rustique et polyvalente, est devenu un substitut populaire au maïs dans la région. Sa capacité à s'adapter à des conditions environnementales difficiles en fait un choix idéal pour les communautés agricoles des Collines. De plus, le sorgho est riche en éléments nutritifs essentiels tels que les fibres, les protéines et les minéraux, ce qui en fait une alternative saine à la farine de maïs.
Les habitants de certaines localités de Dassa-Zoumé ont rapidement intégré le sorgho dans leur alimentation quotidienne. Les femmes des villages ont adapté leurs recettes traditionnelles pour inclure cette nouvelle céréale, créant ainsi des plats savoureux et nutritifs. Les premiers retours des habitants semblent positifs, beaucoup soulignant la qualité gustative du sorgho et ses bienfaits pour la santé.
Cette transition vers le sorgho a également eu un impact économique positif dans la région. En conclusion, la montée des prix du maïs au Bénin a entraîné un changement significatif dans les habitudes alimentaires des communautés rurales, avec le sorgho émergeant comme une alternative prometteuse.
Cette transition vers le sorgho non seulement répond aux besoins alimentaires immédiats, mais offre également des avantages économiques et nutritionnels à long terme pour les habitants des Collines béninoises.
David DOLTAIRE
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